Résumé bref
Ce segment de Radio-Canada Info porte sur la suspension de 11 enseignants de l'école primaire Bedford à Montréal. La députée libérale Marois Riski exprime sa réaction à la suspension et critique le Centre de services scolaire de Montréal pour avoir tardé à agir malgré des rapports accablant sur un climat toxique et d'intimidation à l'école. Elle demande la démission de la directrice générale et appelle à une enquête approfondie sur les agissements des enseignants.
- La suspension des 11 enseignants est jugée tardive, car des rapports sur un climat toxique à l'école existaient depuis 2021.
- La députée Riski critique la directrice générale pour avoir ignoré les rapports et tenté de minimiser la situation.
- Elle demande une enquête approfondie et la suspension avec solde des enseignants en attendant les résultats.
Suspension d'enseignants à l'école Bedford
Marois Riski, députée libérale, exprime sa réaction à la suspension de 11 enseignants de l'école primaire Bedford à Montréal. Elle souligne que la suspension est tardive, car des rapports sur un climat toxique et d'intimidation à l'école existaient depuis 2021. Elle critique le Centre de services scolaire de Montréal pour avoir ignoré ces rapports et tenté de minimiser la situation. Riski mentionne que la directrice générale a été informée de la situation en juillet 2023, mais a refusé de déclencher une enquête. Elle souligne que le rapport initial d'un psychologue industriel mentionnait déjà un climat toxique et des comportements inacceptables de la part des enseignants, notamment le refus de croire au diagnostic d'autisme d'un enfant et la discrimination envers une professionnelle de soutien en raison de son sexe. Riski demande la démission de la directrice générale et appelle à une enquête approfondie sur les agissements des enseignants. Elle demande également que les élèves qui ont été victimes de ce climat toxique reçoivent un soutien psychologique.
Demande de suspension avec solde
Marois Riski poursuit en demandant la suspension avec solde des enseignants en attendant les résultats de l'enquête. Elle souligne que trois autres écoles sont actuellement sous enquête pour des comportements similaires. Elle estime qu'il est important d'agir rapidement et de ne pas attendre 7 ans comme dans le cas de l'école Bedford. Elle exprime sa préoccupation pour les élèves qui retourneront à l'école dans un contexte difficile et souligne l'importance de leur offrir un soutien psychologique.
