Résumé bref
La Corée du Nord a effectué un tir d'essai de missile balistique intercontinental, supervisé par Kim Jong-un en personne. Ce tir est considéré comme une escalade de la part de Kim Jong-un, qui a envoyé des troupes en Russie et refuse de les retirer malgré les demandes internationales. Le tir de missile est un signal clair aux Occidentaux et une provocation, surtout à quelques jours des élections américaines. Le tir est également important pour la Corée du Nord, car il démontre ses capacités militaires et sa capacité à frapper des pays éloignés. La communauté internationale s'inquiète de l'échange possible entre la Russie et la Corée du Nord, notamment en matière de technologie nucléaire. L'axe Russie-Corée du Nord-Chine inquiète également les États-Unis, qui craignent une troisième guerre mondiale.
- Kim Jong-un a supervisé un tir d'essai de missile balistique intercontinental.
- Le tir est une escalade de la part de Kim Jong-un, qui a envoyé des troupes en Russie et refuse de les retirer.
- La communauté internationale s'inquiète de l'échange possible entre la Russie et la Corée du Nord, notamment en matière de technologie nucléaire.
Le tir de missile balistique intercontinental
La Corée du Nord a effectué un tir d'essai de missile balistique intercontinental, supervisé par Kim Jong-un en personne. Ce tir est considéré comme une escalade de la part de Kim Jong-un, qui a envoyé des troupes en Russie et refuse de les retirer malgré les demandes internationales. Le tir de missile est un signal clair aux Occidentaux et une provocation, surtout à quelques jours des élections américaines. Le tir est également important pour la Corée du Nord, car il démontre ses capacités militaires et sa capacité à frapper des pays éloignés. Le missile balistique intercontinental est un engin capable de parcourir 5 500 à 6 000 km, ce qui lui permet de viser un autre continent. Le tir a été effectué en hauteur pour éviter de survoler des pays voisins, et le temps de vol a été le plus long jamais enregistré pour un engin de ce type.
L'échange entre la Russie et la Corée du Nord
La communauté internationale s'inquiète de l'échange possible entre la Russie et la Corée du Nord, notamment en matière de technologie nucléaire. La Corée du Nord a fourni à la Russie plus de 4 millions d'obus et 500 000 roquettes, ce qui lui permet d'être plus offensive sur le terrain en Ukraine. En retour, la Russie pourrait fournir à la Corée du Nord des biens de consommation courante, de l'alimentation et peut-être même de la technologie nucléaire. Les spécialistes se demandent si l'échange est nucléaire, et des déclarations des États-Unis et de la Corée du Sud suggèrent qu'il pourrait y avoir un échange de technologie nucléaire contre des technologies de lancement de missiles ou de sous-marins.
L'axe Russie-Corée du Nord-Chine
L'axe Russie-Corée du Nord-Chine inquiète également les États-Unis, qui craignent une troisième guerre mondiale. La Chine se renforce, et la question est de savoir si Vladimir Poutine pourra contrôler Kim Jong-un, qui est imprévisible et lancé dans une course aux armements folle. Les États-Unis craignent que la Corée du Nord ne soit attaquée, ce qui obligerait la Russie à intervenir en vertu de leur accord de défense mutuelle. Cet accord est similaire à l'article 5 du Traité de l'OTAN, qui stipule que si un membre de l'OTAN est attaqué, tous les membres doivent intervenir. Les États-Unis craignent que la situation actuelle ne dégénère en une troisième guerre mondiale, surtout avec l'arrivée de 10 000 soldats nord-coréens en Russie.
L'avertissement américain
Les États-Unis ont averti la Corée du Nord que si ses troupes entrent en Ukraine pour soutenir la Russie, elles seront tuées. Cet avertissement est considéré comme un changement de ton de la part des États-Unis, qui ont toujours été prudents de ne pas se retrouver dans un affrontement direct avec la Russie. Les troupes nord-coréennes sont arrivées dans la région de Koursk en Russie, où les Ukrainiens ont effectué une percée. La question est de savoir si les troupes nord-coréennes vont rester dans cette région ou si elles vont passer la frontière pour combattre en Ukraine. Si elles entrent en Ukraine, cela serait un pas de plus vers la mondialisation de la guerre. Les experts militaires estiment que 10 000 soldats nord-coréens ne changeront pas radicalement la situation, mais ils pourraient poser des problèmes de communication et de coordination entre les unités russes et nord-coréennes.