Résumé bref
Ce segment de Radio-Canada Info explore les réactions des marchés financiers aux élections américaines de 2024, l'impact potentiel de la réduction de l'immigration temporaire au Québec et l'analyse de la mise à jour économique de l'Ontario. Les experts discutent des implications économiques de chaque sujet, en soulignant les points de vue divergents et les défis à venir.
- Les marchés semblent anticiper une victoire de Donald Trump, ce qui pourrait entraîner une hausse des taux d'intérêt et une inflation accrue.
- La réduction de l'immigration temporaire au Québec pourrait avoir un impact négatif sur la croissance économique, mais il est important de distinguer entre l'immigration permanente et temporaire.
- La mise à jour économique de l'Ontario, qui prévoit un chèque de 200 $ aux Ontariens, est considérée comme une mesure populiste et régressive, et pourrait être motivée par des considérations électorales.
Réactions des marchés aux élections américaines
Les experts analysent les réactions des marchés financiers à l'approche des élections américaines de 2024. Ils observent une tendance à la hausse des taux d'intérêt à long terme sur les obligations du Trésor américain, ce qui suggère une anticipation d'une victoire de Donald Trump. Ils expliquent que cette anticipation est due à la politique économique de Trump, qui est perçue comme inflationniste en raison des baisses d'impôts et des tarifs commerciaux. Malgré cela, les marchés boursiers semblent positifs à court terme, car Trump est considéré comme pro-entreprises. Cependant, à long terme, les experts craignent que les politiques de Trump ne nuisent à l'économie américaine, notamment en raison des tarifs imposés aux importations chinoises et des déportations massives. Ils soulignent que les investisseurs se concentrent sur le court terme et anticipent des bénéfices futurs après impôts en cas de baisse d'impôts. Ils mentionnent également l'importance de la composition du Congrès, qui pourrait influencer les politiques économiques.
L'impact de la réduction de l'immigration temporaire au Québec
Les experts discutent de l'étude de l'Institut du Québec sur l'impact de la réduction de l'immigration temporaire. Ils reconnaissent que l'immigration temporaire peut contribuer à la croissance économique en augmentant la main-d'œuvre, mais ils soulignent que l'intégration des immigrants temporaires est un défi. Ils mentionnent que le taux de chômage des immigrants temporaires est souvent plus élevé que celui des autres citoyens. Ils affirment que le Canada et le Québec ont des taux d'immigration parmi les plus élevés au monde, et qu'un rééquilibrage est nécessaire. Ils distinguent entre l'immigration permanente et temporaire, soulignant que l'augmentation massive de l'immigration temporaire au cours des dernières années a créé un déséquilibre sur le marché du travail. Ils craignent que le recours massif aux travailleurs étrangers temporaires ne freine l'innovation et la productivité à long terme. Ils insistent sur l'importance d'une réduction progressive et prévisible de l'immigration temporaire pour éviter de perturber les entreprises.
Analyse de la mise à jour économique de l'Ontario
Les experts analysent la mise à jour économique de l'Ontario, qui prévoit un chèque de 200 $ aux Ontariens pour compenser le coût de la taxe fédérale sur le carbone et les taux d'intérêt élevés. Ils critiquent cette mesure comme étant populiste et régressive, car elle ne tient pas compte des revenus des bénéficiaires. Ils soulignent que les Ontariens sont déjà compensés pour la taxe sur le carbone par le gouvernement provincial, et que les taux d'intérêt ont baissé. Ils considèrent que cette mesure est motivée par des considérations électorales et qu'elle pourrait déclencher des élections anticipées. Ils critiquent également l'abolition du tarif sur la taxe sur le prix de l'essence, qui est considérée comme une mesure coûteuse et inefficace. Ils soutiennent que le gouvernement devrait prioriser les investissements dans l'éducation et la santé plutôt que de faire des dépenses populistes. Ils concluent en soulignant l'importance de la taxe sur le carbone pour la transition écologique, et critiquent le gouvernement Ford pour son manque d'engagement envers les politiques environnementales.