Bref résumé
Ce texte explore la simplicité radicale de la non-dualité, soulignant qu'il n'y a rien à accomplir ni à changer, car tout est déjà complet et parfait tel quel. Il déconstruit les illusions de séparation, de continuité et d'autonomie, invitant à une reconnaissance de l'unité fondamentale de l'existence.
- Simplicité radicale de la non-dualité
- Déconstruction des illusions de séparation
- Absence de nécessité d'accomplissement ou de changement
Introduction et informations pratiques
L'auteur exprime sa joie d'être ensemble pour discuter de l'ineffable et se prélasser dans l'instant présent sans direction ni intention particulière. Il donne des informations pratiques sur la configuration technique de l'enregistrement, l'utilisation du microphone et l'organisation de la session, qui durera de 18h à 20h sans pause, contrairement aux sessions de demain. L'accent est mis sur la simplicité totale et la réalité naturelle de ce qui est, sans chercher à ajouter ou à enlever quoi que ce soit.
La simplicité radicale de la non-dualité
Le message central est la simplicité totale de la réalité naturelle, où il y a simplement ce qui apparaît, sans séparation ni distance. L'auteur souligne que les concepts de dualité et de séparation ne sont que des jeux intellectuels qui ne peuvent pas aider à mieux comprendre ou vivre cette réalité. Il met en garde contre l'attente d'un changement ou d'une amélioration, car cela implique une dualité entre un état actuel et un état futur désiré.
Déconstruction des illusions de séparation
L'auteur déconstruit les histoires subtiles que nous nous racontons sur nous-mêmes, nos vies et nos sensations de séparation. Il souligne que ces histoires sont épuisantes et illusoires, et qu'en l'absence de cette énergie narrative, il ne reste que ce qui apparaît. Il insiste sur le fait qu'il n'y a rien à accomplir, car tout est déjà complet et libéré des contraintes de temps, d'espace et de conscience.
L'inescapabilité de "ceci"
L'auteur explique que toute tentative de saisir ou de revendiquer quelque chose d'autre que "ceci" est immédiatement et totalement "ceci". Il souligne que "ceci" est inéluctable et qu'il n'y a jamais eu de moyen d'y échapper. Il déconstruit l'illusion d'un "ici" spatial et temporel, soulignant que ce sentiment d'être "ici" est un phénomène psychosomatique irréel.
L'illusion de la continuité et de l'autonomie
L'auteur explique que la notion de continuité, avec un passé menant au présent, est une illusion. Il souligne que seule ce qui apparaît immédiatement est réel, et que les souvenirs et les pensées font partie de ce qui apparaît intemporellement. Il déconstruit également l'illusion de l'autonomie, affirmant qu'il n'y a pas de "soi" situé dans le cerveau ou ailleurs qui choisit de bouger le corps.
L'absence de nécessité et la libération
L'auteur souligne qu'il n'y a rien à faire ni à changer, car "ceci" est déjà la maison, l'amour inconditionnel et l'intemporalité. Il explique que l'énergie conditionnée qui cherche à aller quelque part ou à obtenir quelque chose n'est pas nourrie ici, car il n'y a pas de direction ni d'instruction à donner. Il souligne que l'absence de but et de destination est la liberté totale.
L'humiliation divine et la compassion
L'auteur explique que toute sensation ou perception qui apparaît n'est ni une erreur, ni un problème, ni une leçon à apprendre. Il souligne que la recherche de quelque chose de plus grand est une maladie en soi, et que toute tentative de remédier à cette maladie par la recherche est futile. Il décrit ce processus comme une "humiliation divine", où tous les chemins imaginables vers un accomplissement sont supprimés.
Le Magicien d'Oz comme métaphore de la recherche
L'auteur utilise le film "Le Magicien d'Oz" comme une métaphore de la recherche spirituelle. Dorothy, le personnage principal, se lance dans un voyage pour trouver le Magicien d'Oz, espérant qu'il pourra la ramener chez elle. Cependant, elle découvre finalement que le magicien n'est qu'un homme ordinaire et que la maison a toujours été en elle. L'auteur utilise cette histoire pour illustrer que la recherche d'une solution à l'extérieur est une illusion, car la réponse est déjà présente en nous.
Clarification sur "ce qui se passe" et l'indescriptibilité
L'auteur clarifie l'expression "ce qui se passe", soulignant qu'il n'y a rien d'autre que ce qui apparaît. Il explique qu'il n'y a pas de point de référence extérieur pour juger si ce qui se passe est réel ou irréel. Il insiste sur l'immédiateté et l'indescriptibilité de cette réalité, affirmant qu'aucun mot ne peut la saisir pleinement.
Récit d'un pèlerinage et coïncidences
Un participant raconte son voyage pour se rendre au lieu de rencontre, décrivant une série de coïncidences et de rencontres fortuites qui lui ont rappelé "Le Magicien d'Oz". L'auteur commente l'aspect pèlerinage de ce voyage, soulignant la dédication nécessaire pour entreprendre une telle aventure. Il souligne que, bien qu'il puisse y avoir une raison apparente de venir, il n'y a en réalité aucune raison nécessaire.
La difficulté d'expliquer la non-dualité et le concept de "basking"
Un participant exprime la difficulté d'expliquer à ses proches ce qu'il fait à Prague, car il s'agit essentiellement de s'asseoir et de parler de rien. L'auteur utilise le terme "basking" (se prélasser) pour décrire l'expérience, comparant cela à se baigner dans la lumière du soleil. Il explique que "basking" implique la dissolution de l'énergie de chercher à aller quelque part ou à accomplir quelque chose, et qu'il y a une familiarité dans cette dissolution.
Expériences personnelles et relations familiales
Un participant partage son expérience de rupture avec sa sœur, qui n'a pas compris son intérêt pour la non-dualité et a critiqué son "énergie". L'auteur compatit et explique que la proposition de la non-dualité peut être involontairement confrontante, car elle remet en question les notions de "ici", "maintenant" et "soi". Il souligne qu'il n'y a rien à faire pour changer la situation, car tout est déjà tel qu'il est.
Questions sur les relations et la jalousie après l'effondrement du "soi"
Un participant demande si l'auteur a des relations personnelles après son expérience de non-dualité. L'auteur répond qu'il a de belles amitiés, mais que les relations ne sont plus centrées sur un "soi" individuel. Un autre participant demande si la jalousie peut encore se manifester. L'auteur répond qu'il ne sait pas avec certitude, mais qu'il est possible que des préférences corporelles existent sans qu'il y ait un "soi" pour les ressentir.
Doutes sur la dualité et l'importance de l'expérience personnelle
Un participant exprime des doutes sur le concept de dualité, soulignant que même l'affirmation qu'il n'y a pas de dualité est une déclaration dualiste. L'auteur reconnaît l'absurdité de ces concepts et souligne qu'il n'y a pas de "chose" à être dualiste. Un autre participant demande si la recherche de confort et de plaisir est naturelle après l'effondrement du "soi". L'auteur répond que les corps ont des préférences, mais que ces préférences ne proviennent pas d'un sentiment de manque existentiel.
Substances, recherche et absence d'autonomie
La discussion porte sur l'utilisation de substances et la question de savoir si cela implique un manque d'acceptation du présent. L'auteur souligne qu'il n'y a pas de "soi" pour choisir d'échapper ou de rester, et que les préférences corporelles peuvent se manifester naturellement sans provenir d'un sentiment de manque. Il met en garde contre la recherche de l'abstinence comme une autre forme de recherche, soulignant qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon d'être.
Perte d'intérêt pour les histoires et fascination pour la mort
Un participant partage son expérience de perte d'intérêt pour les films et les histoires, car ils ne semblent plus significatifs. L'auteur comprend ce sentiment et explique qu'il peut y avoir moins d'investissement dans les histoires une fois que l'illusion d'un "soi" séparé est déconstruite. Un autre participant exprime sa fascination pour la mort, car c'est l'inconnu ultime. L'auteur reconnaît que la peur de la mort est peut-être la seule peur fondamentale.
Confusion, absence de contrôle et acceptation de "ce qui est"
Un participant exprime sa confusion, et l'auteur souligne que personne n'a réellement dit "Je suis confus", car ces mots se disent d'eux-mêmes. Il explique que les pensées qui tentent de comprendre cela font également partie de ce qui apparaît spontanément. Il souligne qu'il n'y a pas de "capitaine" à la barre, et que le navire se conduit lui-même.
La nature de la mort et l'équanimité
Un participant demande ce que l'auteur pense qu'il ressentira au moment de sa mort. L'auteur répond qu'il ne sait pas et qu'il pourrait y avoir de l'angoisse ou de la détente. Il souligne que ce qui a disparu, c'est le sentiment qu'il doit être paisible. Il explique que l'équanimité ne signifie pas un état constant de bonheur, mais plutôt l'acceptation que tout est également "ceci", y compris la peur, la colère et la tristesse.
La persistance de la peur et la nature illusoire du temps
L'auteur confesse qu'il pensait autrefois que la peur disparaîtrait complètement, mais qu'il s'est trompé. Il explique que la peur primale peut encore se manifester en cas de choc ou de danger physique. Il souligne que la peur psychologique, comme l'inquiétude pour l'avenir, n'a pas de réalité. La discussion aborde également la nature illusoire du temps, soulignant qu'il n'y a pas de passé ni de futur, et que tout se passe dans l'instant présent.
La science et la non-dualité
Un participant mentionne avoir lu que des scientifiques ont découvert qu'il n'y a pas de passé ni de futur. L'auteur souligne que cette idée n'est pas nouvelle et que des scientifiques comme Einstein ont déjà parlé de la relativité du temps. Il explique que, bien qu'il ne prétende pas comprendre la physique théorique, il semble que les scientifiques se rapprochent de l'idée de l'absence de temps, d'espace et de choses séparées.
L'influence de l'énergie et l'absence de réunion
Un participant demande si l'énergie de la non-dualité peut influencer les autres. L'auteur explique qu'il ne s'agit pas d'une transmission d'une personne à une autre, mais plutôt d'une exposition à l'illusion de la cause et de l'effet. Il souligne qu'il n'y a pas de "réunion" au sens traditionnel, car personne n'est rencontré. Il explique que la recherche de validation est une caractéristique du rêve d'un "soi" séparé, et que l'absence de validation peut être déstabilisante.
Dynamique familiale et conclusion
La discussion revient sur l'expérience du participant avec sa sœur, soulignant que la dynamique familiale peut être complexe et que chacun a un rôle à jouer. L'auteur suggère que la rupture pourrait être due à un changement dans le rôle du participant et à un besoin de validation non satisfait. La session se termine en soulignant qu'il n'y a rien à travailler ni à accomplir, car "ceci" est déjà la maison.

