Andreas Müller in Munich ~ July 6th 2025 ~ part 1/3 (audio/edited)

Andreas Müller in Munich ~ July 6th 2025 ~ part 1/3 (audio/edited)

Bref résumé

Cette vidéo explore la nature illusoire du "moi" et son rôle dans la création d'un sentiment de manque et de souffrance. Elle explique que la plénitude est déjà présente et que la recherche de l'éveil ou de la réalisation est une illusion. La discussion aborde également la relation entre le "moi", la douleur, l'addiction et l'expérience de la réalité.

  • La plénitude est la réalité naturelle et n'a pas besoin d'être réalisée.
  • Le sentiment de "moi" crée une séparation et un sentiment de manque.
  • La souffrance découle de la résistance à ce qui est, et de la tentative de résoudre des problèmes illusoires.
  • L'addiction est une autre manifestation de la recherche de la plénitude par le "moi".
  • La libération consiste à vivre sans le sentiment d'un "moi" séparé.

Introduction : La plénitude naturelle

Il n'y a pas d'enseignement ici, mais une promesse : après cette discussion, personne ne sera plus près de la plénitude, car tout ce qui existe est déjà entier et complet. Cette complétude est la réalité naturelle, existant sans raison particulière. Le seul obstacle à cette perception est l'illusion du "je suis", ce sentiment d'existence séparée qui crée une impression de manque.

L'illusion du "Je suis"

L'illusion du "je suis" est la seule illusion qui nous empêche de voir la plénitude. Ce sentiment d'existence, ancré dans le corps, crée une séparation énergétique instantanée. En se disant "je suis moi", on se distingue du reste, engendrant un sentiment de manque et de séparation des autres, des situations, des pensées, des sentiments et même de son propre corps.

La quête de la plénitude et l'illusion de la souffrance

Le sentiment de manque, inhérent au "je suis", est la source de toute quête de plénitude. Cependant, la présence même du "je suis" empêche cette plénitude. La personne ne peut pas se débarrasser de ce sentiment d'incomplétude, car il est intrinsèquement lié à son existence. La sensation de manque est illusoire, car rien ne manque réellement. Il n'y a personne qui ait besoin de comprendre, d'atteindre un état de paix ou de s'éveiller à cette réalité.

La douleur et la séparation

La souffrance liée à la douleur découle du sentiment de séparation d'avec elle. On souffre parce qu'on a l'impression d'avoir mal, ce qui ouvre la porte à des questions et à une résistance à la douleur. Sans cette séparation, il n'y a que la sensation de douleur, sans le problème de devoir y trouver une solution. La véritable souffrance réside dans la lutte intérieure pour trouver une solution à la douleur, dans la question de savoir comment se sentir entier malgré elle.

Le "moi" et le contrôle

Une grande partie de la peur vient du désir de contrôler l'avenir et de savoir ce qui va se passer. Le "moi" veut s'assurer de sa sécurité et de son bonheur futurs, mais la mort met fin à cette possibilité. Cependant, le futur est inconnu et la vie se déroule souvent de manière inattendue. Le "moi" se soucie beaucoup de l'avenir et veut s'assurer qu'il ne va pas mourir.

Réaction à la douleur et acceptation

La réaction à la douleur est naturelle, mais elle ne doit pas être motivée par le désir de se sentir entier. Il ne s'agit pas d'accepter la douleur et de la supporter, mais de reconnaître qu'elle fait partie de la totalité de la vie. La vie est un flux naturel, et la réaction à la douleur en fait partie. Il n'y a pas de réponse à la question de savoir comment concilier la douleur et un "moi" heureux.

Le rôle de victime et l'amour inconditionnel

Il n'y a pas de victime ici. La victime et le bourreau sont en réalité la même chose. Accepter la douleur sans résistance peut sembler la diminuer, mais l'important n'est pas la douleur elle-même. Au fond, tout est amour inconditionnel. Il ne s'agit pas de "faire" quelque chose avec la douleur, mais de la laisser être, de l'observer sans résistance.

Addiction et conflit intérieur

L'addiction est similaire à la douleur en ce sens que le "moi" veut s'en débarrasser. Cependant, même lorsque le "moi" disparaît, l'addiction peut persister. Le "moi" crée un conflit intérieur en se disant que l'addiction l'empêche d'atteindre la plénitude. Sans le "moi", il n'y a pas de conflit intérieur, juste l'expérience de l'addiction.

L'illusion de l'expérience et de la connaissance

Même l'expérience de l'évanouissement de l'ego est illusoire si elle est vécue par un "moi" séparé. Il n'y a pas de lieu où être, personne à éclairer. L'idée qu'on puisse atteindre un état d'illumination est une illusion. Il n'y a pas de réalité à voir, pas de vérité à connaître. Personne ne sait ce qu'est cette réalité, pas même ceux qui se disent "éveillés".

Le néant et le tout

Il n'y a rien de conscient de la façon dont les choses sont, pas même du réel et de l'irréel. Il n'y a que le néant et le tout, pas pour quelqu'un, mais simplement. L'expérience du vide n'aurait pas existé sans le "vous". Tout ce qui peut être ressenti et perçu est déjà un rêve. C'est le néant et le tout dont on parle ici.

Le chemin illusoire

Il n'y a pas de chemin, car le sentiment d'être sur un chemin est une illusion qui appartient au "moi". Pour la personne, tout ressemble à un chemin ou à un processus, mais c'est une illusion attachée. Le sentiment d'être sur un chemin qui mènera à un succès est un rêve. Le fait d'être ici, à écouter, ne mène nulle part.

L'énergie et la résonance

Il y a une énergie toujours nouvelle et vivante, quelque chose qu'on ne peut pas décrire. Il peut y avoir un sentiment de résonance avec le néant et le vide, mais ce n'est qu'une apparence. L'ouverture ne peut pas être utilisée, elle est simplement ce qui se passe. Le "moi" peut penser qu'il est plus ouvert et qu'il peut en tirer profit, mais c'est un rêve.

Conflit et harmonie

Il n'y a pas de conflit réel, car le "moi" consiste à être en conflit. Le "moi" ne peut pas comprendre qu'il n'y a déjà pas de conflit, qu'il y a une harmonie parfaite. Il ne peut connaître qu'un état ou l'autre, mais pas l'absence de "quelqu'un" qui est en conflit.

L'imprévisibilité de l'expérience

Les réunions peuvent parfois être bonnes, parfois mauvaises ou ennuyeuses. Il n'y a pas de résultat prévisible, contrairement à de nombreux enseignements personnels. L'atmosphère peut être intense, mais ce n'est pas forcément le cas pour tout le monde. La recherche spirituelle peut être épuisante, mais le "moi" retrouve rapidement son énergie et son espoir.

Hauts et bas artificiels

La vie du "moi" est une série de hauts et de bas, d'intensité et de fréquence variables. Les hauts et les bas semblent réels pour le "moi", mais les bas peuvent être reconnus comme des constructions du "moi". Lorsque le "moi" est au plus haut, il ne comprend pas pourquoi il s'est effondré. Le meilleur sentiment pour le "moi" est d'être de nouveau sur les rails.

Illusion du monde et réalité naturelle

Certains veulent faire disparaître le monde en disant que c'est une illusion, car ils souffrent et le détestent. Mais en réalité, c'est le "moi" qui est un rêve, et le monde est la réalité naturelle. Il n'y a rien au-delà de ce qui semble se passer, y compris nous-mêmes.

La certitude illusoire

Il n'y a rien derrière le rideau, pas même un monde, un pays ou une ville. La connaissance de l'existence de Munich est une totalité qui apparaît comme cette connaissance. Il n'y a pas de certitude dans une apparence, seulement une certitude apparente.

Culpabilité et importance de soi

Différents "moi" ont différents degrés de culpabilité, ce qui est lié au niveau d'importance de soi. Un "moi" qui ressent beaucoup de culpabilité se sent extrêmement important, responsable de tout. La culpabilité est une énergie plutôt qu'un sentiment, et elle est liée à la notion de propriété.

La vie sans le "moi"

La vie est généralement perçue comme une implication, un faire, un observer. Mais qu'est-ce que la vie sans le "moi", sans faire ? C'est une idée horrible pour le "moi". La vie sans le "moi" est illusoire.

La bizarrerie des réunions

Ces réunions sont bizarres, hors du monde normal du "moi". La logique ne s'y applique pas. Le monde normal a un sens pour le "moi", car il l'adapte à ses règles. Le "moi" se promène avec une liste de règles et adapte ce qu'il voit à son récit.

Le but illusoire

Même si cela semble inutile d'être ici, il n'y a pas le sentiment qu'on ne devrait pas être ici. Il n'y a pas de but à être ici. Le sens que la personne donne au monde normal est toujours lié à ce qu'il lui apporte. Le "moi" n'a même pas besoin d'inventer un sens, il lui suffit de supposer qu'il est là.

Le cercle vicieux du "moi"

Le "moi" pose une question, se donne une réponse pour se réconforter, et ne se quitte jamais. Il tourne en rond en lui-même. Il n'est pas possible d'échapper à ce cercle vicieux, car il n'y a personne dedans. Ce cercle vicieux est une autre apparence impersonnelle.

Absence de séparation

Il n'y a personne dans ce cercle vicieux. Il n'y a jamais eu de cercle vicieux, il n'y a jamais eu de séparation. Il n'y a personne de séparé qui sache cela.

Gratitude et fin des discussions

Il y a de la gratitude d'avoir trouvé ces discussions pendant qu'elles ont encore lieu.

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