Comment arrêter de s'empoisonner - Dialogue avec Marion Kaplan

Comment arrêter de s'empoisonner - Dialogue avec Marion Kaplan

Bref Résumé

Cette vidéo explore l'impact de l'alimentation sur la santé physique et mentale, en mettant en lumière les idées de Marion Capelan, experte en nutrition. Elle souligne comment l'alimentation moderne, influencée par l'industrie agroalimentaire, s'éloigne des besoins biologiques humains, conduisant à divers problèmes de santé. Les principaux points abordés incluent :

  • L'importance de comprendre l'impact du sucre sur l'organisme et les dangers des sucres cachés dans les aliments transformés.
  • La notion d'électines présentes dans certains légumes et céréales, et comment elles peuvent affecter la santé intestinale.
  • L'importance de choisir des produits laitiers de qualité, en privilégiant ceux issus de l'herbage et fermentés.
  • L'impact des contaminants alimentaires et additifs chimiques présents dans les produits ultra-transformés.
  • L'intérêt de s'inspirer du régime paléolithique pour une alimentation plus adaptée à notre génome.

Introduction

Fabrice Midal présente Marion Capelan, une figure engagée dans le domaine de l'alimentation, soulignant son travail de pointe et son approche honnête. Il explique que les questions d'alimentation la passionnent depuis toujours, car elle a elle-même expérimenté les liens entre son malaise et son alimentation. Beaucoup de gens sous-estiment à quel point leurs problèmes de vie, leurs malaises et leurs problèmes psychologiques sont liés à l'alimentation.

Le parcours personnel de Marion Capelan

Marion Capelan explique que l'on ne peut dissocier le corps de l'esprit. Elle raconte comment, à l'adolescence, elle a pris du poids et a eu des problèmes d'attention et de mémorisation. Elle a compris plus tard que ces problèmes étaient liés à son intestin qui ne fonctionnait pas bien. Elle a expérimenté différentes approches alimentaires, comme le végétalisme, mais a constaté que cela ne lui convenait pas. Elle a découvert que ses migraines étaient liées à son alimentation et a cherché à comprendre les clés pour améliorer sa santé.

Le sucre : un ennemi sous-estimé

La discussion s'oriente vers le sucre, identifié comme un ennemi majeur de notre santé. Marion Capelan explique que l'être humain n'est pas fait pour manger autant de glucides. Elle mentionne Jessine Chosp et sa "révolution glucose" qui a mis en évidence les problèmes liés à la consommation excessive de glucides. Elle explique que le corps a besoin d'une cuillère à café de glucose dans le sang en permanence, mais que la consommation excessive de sucre entraîne une production excessive d'insuline, qui stocke le glucose en excès sous forme de graisse. Elle souligne que les cellules graisseuses sont dues au sucre et non aux graisses. Le fructose, présent dans le sucre, est particulièrement nocif car il est transformé en graisse viscérale, ce qui peut entraîner des problèmes cardiovasculaires, de l'hypertension et des problèmes de foie gras.

Les différents types de sucre et leurs dangers

Marion Capelan met en garde contre les sucres liquides, comme les jus de fruits, même bio, car ils ne contiennent pas les fibres qui ralentissent l'absorption du sucre. Elle explique que le sucre caché dans les aliments industriels est également un problème majeur. Elle conseille de supprimer le jus d'orange du matin et de faire attention aux étiquettes des aliments, même bio, car ils peuvent contenir du sucre ajouté.

Les lectines : un paradoxe végétal

La discussion aborde ensuite les lectines, des antinutriments présents dans certaines plantes. Marion Capelan mentionne le livre "Le paradoxe des plantes" de Steven Gundry, qui explique comment certaines plantes développent des poisons pour se protéger. Les céréales, avec ou sans gluten, sont particulièrement riches en lectines. Elle explique que les céréales sont apparues tardivement dans l'histoire de l'humanité et que l'être humain a trouvé des moyens d'atténuer leur toxicité. Elle souligne que le problème du blé n'est pas tant le gluten que les lectines présentes dans son enveloppe, qui peuvent détruire le microbiote. Elle conseille de faire attention aux légumineuses, comme les lentilles et les pois chiches, et de les faire pré-germer et cuire à la vapeur pour réduire leur teneur en lectines. Elle met en garde contre la consommation de légumes crus, qui peuvent être riches en lectines.

Les produits laitiers : un aliment à nuancer

Marion Capelan nuance ensuite les propos sur les produits laitiers. Elle déconseille la consommation de lait sous forme de lait à l'âge adulte, mais explique que les produits laitiers peuvent être bénéfiques s'ils sont issus de vaches élevées à l'herbage et fermentés. Elle recommande la ferme de Bernard Gaborit, qui produit des fromages et du beurre de qualité à partir de vaches jersiaises. Elle explique que la caséine A1, présente dans le lait de vaches Holstein, est pro-irritante, tandis que la caséine A2, présente dans le lait de chèvre, de brebis et de vaches jersiaises, est mieux tolérée. Elle conseille de consommer du lait fermenté, comme du fromage blanc fait maison, plutôt que du lait pasteurisé.

Les contaminants alimentaires et additifs chimiques

La discussion aborde ensuite les contaminants alimentaires et additifs chimiques présents dans les produits ultra-transformés. Marion Capelan explique que dès qu'un aliment a une étiquette, ce n'est plus un aliment mais un produit. Elle critique l'industrie agroalimentaire qui utilise des produits venant de l'autre bout de la planète et qui dévitalise les sols. Elle encourage à revenir aux microfermes et à la biodiversité. Elle met en garde contre les laits végétaux industriels, comme le lait de soja, qui sont souvent bourrés de lectines et de sucre. Elle conseille de faire son propre lait d'amande à partir de purée d'amande blanche. Elle mentionne l'allulose, un sucre rare qui ne fait pas monter la glycémie et qui est autorisé aux États-Unis mais pas en Europe.

Le régime paléolithique : un retour aux sources

Marion Capelan explique pourquoi se tourner vers ce que mangeaient nos ancêtres a du sens pour nous. Elle explique que notre organisme n'a pas changé depuis l'époque paléolithique et qu'il est donc important de s'adapter à un environnement et une alimentation qui changent si vite. Elle critique les aliments ultra-transformés, les huiles raffinées, les acides gras trans et les margarines. Elle remet en question l'histoire des oméga-3 et explique qu'il est important de consommer des oméga-3 à longue chaîne, issus des graisses de poissons. Elle conseille de se complémenter en iode et en sélénium pour la thyroïde. Elle encourage à manger une viande de bonne qualité, des poissons de bonne qualité, des légumes de saison et à cuisiner à la maison.

Comment changer d'alimentation et rester gourmand

Marion Capelan explique comment elle a réussi à changer d'alimentation et à rester gourmande. Elle explique qu'elle a toujours été gourmande et qu'elle a compris que la souffrance que l'on ressent après avoir mangé un aliment qui nous empoisonne est plus forte que le plaisir que l'on a eu en le mangeant. Elle explique qu'elle a commencé à chercher à améliorer son alimentation dès l'adolescence et qu'elle a découvert le vitaliseur, un cuiseur vapeur qui préserve les nutriments des aliments. Elle explique comment elle a fait évoluer le vitaliseur pour qu'il soit plus performant. Elle explique pourquoi les aliments cuits dans le vitaliseur sont tellement meilleurs.

Génétique et épigénétique : l'importance de connaître son corps

Marion Capelan aborde ensuite le lien entre génétique et épigénétique. Elle explique que notre génome a été séquencé, mais qu'on n'en connaît encore que 10 %. Elle explique que certains assimilent mieux les graisses que d'autres et que les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ont souvent un apo E4. Elle explique qu'il existe différents génotypes et qu'il est important de connaître son corps pour adapter son alimentation. Elle explique qu'elle a fait l'étude de son génome et qu'elle s'est aperçue qu'elle devait faire très attention à sa consommation de sucre. Elle explique qu'elle a un capteur de glucose en permanence pour surveiller l'effet de certains aliments et compléments alimentaires sur sa glycémie. Elle explique qu'il est important de faire des recherches pour savoir si on a des prédispositions génétiques à certaines maladies, comme la maladie cœliaque. Elle explique que le gluten peut être problématique même pour les personnes qui ne sont pas atteintes de la maladie cœliaque. Elle explique que la dépression et le burnout peuvent être liés à l'alimentation. Elle explique comment on peut savoir si on a des prédispositions génétiques à certaines maladies grâce au HLA.

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