Résumé bref
Cette vidéo explore l'histoire du piratage de la Nintendo Switch et la guerre acharnée que Nintendo a menée contre les pirates. La vidéo met en lumière les différentes failles de sécurité découvertes, les méthodes utilisées par les pirates, les réactions de Nintendo, et les conséquences pour les pirates. On y découvre également l'impact du piratage sur l'industrie du jeu vidéo et les défis que Nintendo a dû relever pour protéger sa propriété intellectuelle.
- La Nintendo Switch, initialement conçue pour être inviolable, a été piratée un an après sa sortie grâce à une faille exploitant la puce Tegra X1.
- Nintendo a réagi en lançant une offensive contre les pirates, allant jusqu'à les poursuivre en justice, les espionner et même les soudoyer.
- Malgré les efforts de Nintendo, la scène du piratage a continué à prospérer, avec l'émergence de plusieurs équipes de pirates et de custom firmwares.
- La vidéo explore les différentes stratégies utilisées par les pirates, les custom firmwares les plus populaires, et les conséquences pour les pirates, notamment les poursuites judiciaires et les condamnations.
- La vidéo aborde également l'impact du piratage sur l'émulation de la Switch et les efforts de Nintendo pour lutter contre les émulateurs.
La Guerre contre les Pirates
La vidéo commence par une introduction sur la Nintendo Switch, initialement conçue pour être inviolable. Cependant, un an après sa sortie, la console a été piratée grâce à une faille exploitant la puce Tegra X1. Cette faille, baptisée "Fusée Gelée", a permis aux pirates d'accéder au système complet de la console et de faire tout ce qu'ils voulaient. La faille a été exploitée en utilisant le mode RCM de la Switch, un mode de récupération qui permet de réparer les consoles briquées. Pour entrer en mode RCM, il fallait appuyer sur trois boutons, dont un bouton invisible à l'œil nu. Les pirates ont trouvé un moyen d'activer ce bouton en insérant un trombone dans le rail du joy-con droit, créant ainsi un circuit.
L'Émergence des Custom Firmwares
Suite à la découverte de la faille "Fusée Gelée", plusieurs équipes de pirates se sont organisées pour créer leurs propres custom firmwares. Ces firmwares remplacent le système d'exploitation de base de la Switch, permettant aux utilisateurs de faire tourner des homebrews, d'installer des mods et des jeux piratés. Parmi les custom firmwares les plus populaires, on retrouve Atmosphère, un firmware open source, et SXOS, un firmware payant développé par la Team Exécuteur. La Team Exécuteur était connue pour avoir travaillé sur le piratage d'anciennes consoles comme la Xbox 360 et la 3DS. Leur custom firmware SXOS était vendu avec une licence, ce qui a créé des tensions avec les autres équipes de pirates.
La Réaction de Nintendo
Face à la prolifération du piratage, Nintendo a lancé une offensive contre les pirates. Ils ont commencé par bannir les consoles Switch qui utilisaient des jeux piratés. La Switch enregistre tous les événements qui se produisent sur la console et envoie ces informations à Nintendo lorsqu'elle est connectée à internet. Nintendo peut ainsi détecter si un utilisateur a installé un jeu piraté et bannir sa console des services en ligne. Cependant, les custom firmwares ont rapidement trouvé des moyens de bloquer la télémétrie, réduisant ainsi le risque de ban.
La Team Exécuteur dans le Collimateur
Nintendo a mené une enquête approfondie sur la Team Exécuteur, qui a développé le custom firmware SXOS. Ils ont identifié trois membres clés de l'équipe et les ont poursuivis en justice. Gary Bower, la figure de proue de la Team Exécuteur, a été condamné à 40 mois de prison et à une amende de 14,5 millions de dollars. La condamnation de Gary Bower est due au fait que SXOS utilisait du code source de Nintendo et était fortement axé sur le piratage de jeux.
L'Émulation de la Switch
La vidéo aborde également l'émulation de la Switch. Les émulateurs permettent de faire tourner des jeux Switch sur des ordinateurs. Les émulateurs ont été développés rapidement après la sortie de la Switch, car les pirates ont rapidement compris comment la console fonctionnait. Aujourd'hui, il existe des émulateurs qui sont plus performants que la Switch elle-même, permettant de faire tourner des jeux en 60 fps et en 4K. Cependant, Nintendo a attaqué en justice Yuzu, un émulateur Switch, en lui reprochant de faciliter le piratage de jeux à grande échelle. Yuzu a finalement trouvé un arrangement avec Nintendo et a cessé le développement de l'émulateur.
Le Mix Switch
La vidéo se termine par une discussion sur le Mix Switch, un nouveau produit qui a été révélé début 2024. Le Mix Switch est une cartouche qui permet de jouer à des jeux Switch sur une carte SD. Cependant, il a été rapidement révélé que le Mix Switch était utilisé pour pirater des jeux. Nintendo a saisi le nom de domaine du site officiel du Mix Switch et a banni les consoles qui utilisaient le produit. Le Mix Switch n'offre aucune protection contre le ban, contrairement aux custom firmwares.
La vidéo se termine sur une réflexion sur la guerre acharnée que Nintendo a menée contre les pirates et sur les défis que l'entreprise a dû relever pour protéger sa propriété intellectuelle. La vidéo montre que la scène du piratage est toujours active et que Nintendo doit constamment adapter ses stratégies pour lutter contre les pirates.