Bref Résumé
Ce texte est une analyse du premier volume des écrits de Luisa Piccarreta sur la Divine Volonté. Il met en lumière les défis rencontrés par Luisa, notamment son manque d'éducation formelle et la nature intime des révélations qu'elle devait partager. L'importance de l'obéissance, de l'humilité et de la connaissance de soi dans le cheminement vers la Divine Volonté est soulignée.
- Luisa Piccarreta a vécu une relation unique avec Dieu, marquée par trois unions, dont deux inédites.
- L'obéissance à la volonté de Dieu est essentielle pour progresser dans la Divine Volonté.
- L'humilité et la connaissance de soi sont des fondations indispensables pour une relation profonde avec Dieu.
Introduction au premier volume et défis de Louisa
L'auteur commence l'analyse du premier volume des écrits de Louisa Piccarreta. Il explique que les épisodes ne sont pas datés car Louisa avait déjà 20 ans de relation spéciale avec Dieu avant que son directeur spirituel ne lui demande d'en faire le récit. Il souligne la difficulté pour Louisa de relater 20 ans d'expériences, d'autant plus qu'elle n'a jamais été scolarisée et sait à peine lire et écrire. Malgré cela, elle nous offre la théologie mystique la plus élevée possible, tout venant du Seigneur.
La spiritualité de Saint-Jean de la Croix et l'union unique de Louisa avec Dieu
L'auteur compare la spiritualité de Saint-Jean de la Croix, considérée comme le sommet de la spiritualité, avec l'expérience de Louisa. Alors que Saint-Jean de la Croix décrit un cheminement progressif vers l'union avec Dieu, Louisa avait déjà vécu trois formes d'union avec Dieu au moment où elle commence à écrire, dont deux mariages (à la Sainte Trinité et à Jésus crucifié) qui sont uniques dans l'histoire mystique. L'auteur explique que Louisa va parler avec le Seigneur de ce qu'on lui demande de faire, et que ses écrits sont aussi une prière.
La souffrance de Louisa face à la demande d'écrire
L'auteur souligne la souffrance de Louisa face à la demande de raconter les choses les plus intimes de sa vie. Elle exprime sa réticence à écrire, préférant la mort à la révélation de ce qui s'est passé entre elle et Dieu. Elle se sent écrasée à cette seule pensée.
L'obéissance héroïque et la Divine Volonté
L'auteur explique que Jésus demande à Louisa d'être une copie exacte de lui-même, soulignant l'importance de l'obéissance, qui était la caractéristique principale de Jésus. Il insiste sur le fait que l'obéissance héroïque est essentielle pour quiconque entreprend le voyage vers la Divine Volonté. Si obéir à Dieu ne coûte jamais rien, c'est qu'on n'a pas bien compris les règles. Il faut renoncer à sa propre volonté pour faire celle de Dieu.
La grâce et la force divine
Louisa prie pour obtenir la grâce, c'est-à-dire la capacité divine, d'obéir. L'auteur rappelle deux versets clés : Jean 15:5 ("sans moi, vous ne pouvez rien faire") et Philippiens 4:13 ("je peux tout en Christ qui me donne la force"). Louisa demande à être soulagée dans son affliction et à ne pas être laissée seule, car elle craint de ne pas avoir la force d'obéir et d'être vaincue par l'ennemi.
Les ténèbres et la lumière divine
Louisa se sent entourée de ténèbres, car elle est seule dans ce voyage. Elle prie Jésus, le soleil mystique, de faire briller sa lumière dans son esprit pour dissiper les ténèbres et se souvenir des grâces qu'il lui a accordées. L'auteur explique que le soleil est un symbole du Christ, source de lumière, de chaleur, de croissance et de beauté.
La purification et l'amour divin
Louisa demande à Jésus d'envoyer un rayon de lumière dans la partie intime de son cœur pour le purifier de la boue, qui représente tout ce qui est terrestre et lié à la faiblesse de la volonté humaine. L'auteur explique que le Seigneur doit faire un travail de purification incroyable en nous pour que la Divine Volonté puisse prendre les rênes. Il rappelle que, selon Jésus, 9 personnes sur 10 vont au purgatoire, ce qui signifie que la grande majorité du genre humain n'est pas prête pour le ciel.
Le discernement et la pauvreté de lumière
Louisa demande à Jésus d'envoyer un autre rayon de lumière sur ses lèvres afin qu'elle puisse dire la pure vérité et discerner si ce qui lui arrive vient de Dieu ou de l'ennemi. L'auteur souligne que Louisa est très lente à conclure que quelque chose est purement surnaturel, car elle veut être certaine de son discernement. Elle se décrit comme pauvre de lumière, même dans les bras de Jésus, ce qui signifie qu'elle a besoin d'une illumination continue.
L'essence de Dieu et l'immersion dans la lumière
L'auteur explique que la lumière est l'essence même de Dieu, car Dieu est lumière. Louisa demande à Jésus de continuer à lui envoyer sa lumière et de lui permettre d'entrer droit en son centre pour rester complètement immergée dans cette lumière très pure. Elle demande à être fusionnée, fondue en Dieu.
La Vierge Marie et les saints
Louisa ne fait pas un pas sans la Vierge Marie. Jésus explique à Louisa qu'elle doit marcher dans les pas de Notre-Dame, car elle est la première personne après la Vierge Marie à marcher dans le don de la Divine Volonté. Louisa demande l'aide de la Très Sainte Vierge, de Saint Joseph et de l'Archange Saint Michel.
Les obstacles dans l'esprit et la vérité
Louisa prie pour que l'Archange Saint Michel la défende contre l'ennemi infernal qui met tant d'obstacles dans son esprit pour la faire échouer dans son obéissance. L'auteur souligne que la plupart des gens ne voient pas les obstacles qui se dressent dans leur esprit. Il cite 2 Corinthiens 10:5, qui dit que chaque pensée doit être faite captive pour la donner au Christ. Louisa prie pour que les saints l'assistent et dirigent sa main afin qu'elle n'écrive que la vérité.
L'honneur et la gloire de Dieu
Louisa prie pour que tout soit pour l'honneur et la gloire de Dieu, qui est le but de la marche dans la volonté divine. L'auteur rappelle le petit catéchisme qui nous enseigne que Dieu nous a faits pour le connaître, l'aimer et le servir. Louisa se sent pleine de confusions et de honte de se voir encore si mauvaise.
La traduction et le dialecte de Louisa
L'auteur explique que les écrits de Louisa sont traduits de l'italien, mais que Louisa ne parlait pas l'italien tel que nous le connaissons aujourd'hui, mais une variante de l'italien. Il compare cela à Sainte Bernadette de Lourdes, qui parlait un dialecte local. Les traducteurs ont dû passer du dialecte de Louisa à l'italien ordinaire, puis de l'italien ordinaire à l'anglais. Le problème de la traduction de l'italien vers l'anglais est que les verbes, les adverbes et les noms sont placés à des endroits différents des nôtres, ce qui peut rendre la phrase un peu brouillée.
La sainteté de Dieu et la petitesse de l'homme
L'auteur explique que lorsque Louisa dit qu'elle est si mauvaise, elle utilise le mot "cativa" dans sa langue, qui se traduit en fait par "vilaine petite chose". Ce qu'elle veut dire, c'est qu'en comparaison avec la sainteté de Dieu, elle n'est rien. Il cite Isaïe 6, où Isaïe, en voyant la gloire de Dieu dans le temple, dit : "Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, et j'habite au milieu d'un peuple aux lèvres impures." Louisa demande à Jésus de continuer à déverser sa grâce en elle afin de faire d'elle un triomphe de sa miséricorde.
La neuvaine de Noël de Louisa
L'auteur commence avec une neuvaine du saint Noël. Il explique que Louisa, à l'âge de 17 ans, se préparait à la fête de Noël en pratiquant divers actes de vertus et de mortification, et en particulier en honorant les 9 mois que Jésus a passé dans le sein maternel avec neuf heures de méditation chaque jour, toujours concernant le mystère de l'Incarnation. Il compare cela à la façon dont nous nous préparons à Noël, en faisant du shopping et en faisant la fête.
La contemplation de la Sainte Trinité et la passion dans le ventre de Marie
Louisa passait une heure par sa pensée au paradis et imaginait la Très Sainte Trinité. Elle souligne l'obéissance du Fils et le consentement du Saint-Esprit. Une voix intérieure lui dit : "C'est assez, viens et vois d'autres excès plus grands de mon amour." Son esprit s'est placé dans le ventre maternel et est resté stupéfait en considérant Dieu si grand au ciel et maintenant si anéanti sur la terre. Elle a eu la révélation que Jésus a vécu la passion dans le ventre de sa mère.
Le repentir et les défauts habituels
Louisa dit qu'elle retournait ensuite à ses défauts habituels. L'auteur suppose que vous n'avez jamais fait ça, vous pouvez vivre un merveilleux temps de prière tout le matin et avant midi vous êtes de retour à vous-même. C'est la raison pour laquelle nous avons beaucoup de mal à nous approcher de Dieu.
La visite de l'enfant Jésus et la Divine Volonté
Louisa raconte que, lors de la Vigile de Noël, le petit enfant Jésus s'est présenté devant elle, tremblant et voulant la serrer dans ses bras. Elle a couru pour le prendre dans ses bras, mais au moment de le serrer, il a disparu. Cela s'est produit jusqu'à trois fois. L'auteur souligne que quelque chose de tout à fait extraordinaire commence à se produire, car Jésus va lui rendre visite en trois dimensions et elle le voit presque tous les jours.
Le Seigneur comme guide et le dépouillement
L'auteur cite Deutéronome 32:12 : "Le Seigneur seul était son guide." La Divine Volonté réprimandait, corrigeait et encourageait Louisa. Le Seigneur agissait avec elle comme un bon père dont l'enfant essaie de s'écarter du droit chemin. L'auteur explique que le dépouillement est une partie essentielle de la croissance en sainteté. Le Seigneur a commencé à dépouiller le cœur de Louisa de toutes les créatures, c'est-à-dire de l'attachement aux êtres humains.
La beauté de Dieu et le contrôle des pensées
Une voix intérieure disait à Louisa : "Je suis tout ce qui est beauté et qui mérite d'être aimé." Jésus lui dit que si elle n'enlève pas ce petit monde qui l'entoure, c'est-à-dire les pensées des créatures et les choses imaginées, il ne peut pas entrer librement dans son cœur. L'auteur souligne l'importance de prendre le contrôle de ses pensées et de son imagination. Il explique que l'homme est comme les pensées de son âme.
L'amour de Dieu et la libération de l'esprit
Jésus dit à Louisa que le murmure de son propre esprit l'empêche de déverser ses grâces de sorte à ce qu'elle l'aime vraiment. L'auteur cite Deutéronome 6:4-5 : "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit." Il explique que généralement, les gens aiment Dieu avec un peu de leur cœur et un peu de leur esprit, mais ils gardent le reste pour eux. De cette manière, ils ne deviendront jamais des saints.
La volonté de Dieu et le sacrifice
Jésus dit à Louisa : "Promets-moi que tu seras toute à moi." Il cite Philippiens 1:6 : "L'œuvre qu'il a commencée, il la parachèvera." Il dit à Louisa qu'elle a parfaitement raison de dire qu'elle ne peut rien faire, citant Jean 15:5. Il lui dit de ne pas craindre, car il fera tout, et de lui donner sa volonté, car cela lui suffit. L'auteur explique que le fait de lui donner notre volonté est le plus grand sacrifice que nous puissions faire.
La communion et le repentir
L'auteur explique que Jésus répétait souvent ces choses à Louisa à l'occasion de la Sainte Communion, car Jésus est personnellement présent. Louisa lui promettait donc d'être toute à lui et lui demandait pardon. L'auteur souligne qu'au premier stade de cette entrée dans la Divine Volonté, il y a beaucoup de repentir.
La réprimande divine et la poussière
Louisa sentait que Jésus était au-dessus d'elle toute la journée et il la réprimandait en tout. Par exemple, si elle se laissait aller à converser un peu trop avec sa famille, la voix intérieure lui disait que ces conversations remplissent son esprit de choses qui ne lui appartiennent pas et entourent son cœur de poussière. L'auteur explique que même dans ces conversations indifférentes, il y a de la poussière dont il faut se débarrasser.
La croissance rapide et la vie normale
L'auteur explique que Jésus exige de Louisa une croissance très rapide et lui fait suivre un cours accéléré de spiritualité afin de l'amener, à l'âge de 23 ans, à un niveau qu'aucun autre saint n'a atteint. Il souligne que Jésus ne va pas la laisser avoir ce que nous appelons une vie normale, car il a une mission énorme à lui confier. Il a donc besoin qu'elle abandonne ce que nous appelons la vie normale.
Les affections et l'émotivité italienne
L'auteur explique que, dans le paragraphe suivant, Jésus va commencer à nettoyer les affections de Louisa. Il souligne que Louisa est italienne et que les Italiens sont très émotifs et très bavards. Il raconte une anecdote sur une retraite silencieuse qu'il a essayé de faire faire à un groupe italien. Le Seigneur va donc emmener cette femme italienne très émotive et très bavarde dans un silence total et dans un don absolu.
Le silence et la relation réelle avec Jésus
Louisa est restée muette et confuse. Elle a essayé d'être seule autant que possible, elle lui a confessé sa faiblesse et elle lui a demandé son aide et sa grâce pour pouvoir faire ce qu'il voulait, car par elle-même, elle ne pouvait rien faire d'autre que le mal. Si, au cours de la journée, son esprit était occupé à penser à des personnes qu'elle aimait, Jésus la réprimandait immédiatement en lui disant : "Est-ce ainsi que tu m'aimes ?" L'auteur souligne que la relation entre Jésus et Louisa est réelle. Jésus agit comme un vrai homme et elle comme une vraie femme.
L'argent et la relation personnelle avec Dieu
L'auteur raconte une anecdote sur une sainte personne qui faisait l'aumône à quelqu'un et le Seigneur lui a dit : "Donne-le-moi, cet argent, donne-le-moi." Ce qu'il voulait dire, c'est : "Communique avec moi qui t'attends dans cette personne, ne te contente pas de donner ton argent." Ce qu'il veut, c'est que nous entrions dans cette relation personnelle très réelle.
Les reproches et la liberté émotionnelle
Louisa recevait parfois tellement d'amers reproches qu'elle ne faisait rien d'autre que de pleurer. Elle vit un éloignement très douloureux de tout ce qu'elle considère comme normal au profit d'une vie qu'elle ne connaît pas. L'auteur explique que l'un des principaux sommets de la vie spirituelle est la liberté émotionnelle personnelle.
La solitude et le bonheur
Après que le divin Maître ait libéré Louisa du monde extérieur, il a ensuite purifié son intérieur. Une voix intérieure lui a dit : "Maintenant, nous sommes seuls." L'auteur explique que, pendant des siècles, il y a eu des moines qui partaient dans le désert et qui leur fallait des années et des années pour atteindre le point où ils étaient seuls avec le seul. Il explique la différence entre solitude et "longlyness" en anglais. Atteindre la solitude, c'est atteindre l'endroit du plus grand bonheur sur la terre.
L'image parfaite de Jésus et l'humilité
Jésus dit à Louisa qu'il a de grands dessins sur elle et qu'il veut faire d'elle une image parfaite de lui. Il lui dit qu'il l'enseignera lui-même petit à petit comment faire. L'auteur souligne que l'humilité est la pierre fondatrice et la pierre angulaire. On n'arrivera à rien avec Dieu si on n'a pas d'humilité.
L'anéantissement de soi et la connaissance de soi
Louisa raconte que chaque matin, après la communion, Jésus lui disait ce qu'elle devait faire pendant la journée. Il lui a dit que la première chose nécessaire pour purifier l'intérieur de son cœur était l'anéantissement de soi-même, c'est-à-dire l'humilité. L'auteur explique qu'il s'agit de l'humilité passive. Il souligne que la connaissance de soi est la base de toute croissance. Il donne un exemple de connaissance de soi dans une famille.
La générosité de Dieu et l'orgueil
Jésus dit qu'avec les âmes qui se connaissent elles-mêmes, il est généreux en déversant sur elles des torrents de grâce, sachant très bien qu'elles ne peuvent s'attribuer rien à elles-mêmes. Il dit que, tout au contraire, dans les âmes qui empestent l'orgueil, il ne peut même pas entrer dans leur cœur, car ceux-ci sont tellement gonflés d'amour propre qu'il n'y a pas de place pour lui.
L'abandon total à Dieu et Jean-Baptiste
Jésus dit à Louisa qu'il veut qu'elle soit comme un bébé enveloppé de l'ange qui ne peut bouger ni un pied pour faire un pas ni une main pour agir, mais qui attend tout de sa mère. L'auteur explique qu'il s'agit de l'abandon total à Dieu. Il donne un exemple de la façon dont il essayait d'exprimer cela lorsqu'il a commencé ce voyage il y a de nombreuses années. Il dit que l'importance de reconnaître que je ne suis pas ceci, je ne suis pas cela et ni ceci est ni cela, c'est que vous prenez conscience de ce qu'il a dit : "Je suis tout pour toi." Il rappelle que Jean-Baptiste disait : "Je ne suis pas", alors que Jésus disait : "Je suis."