Bref Résumé
Le cardinal souligne l'importance de reconnaître les merveilles et les bénédictions que le Seigneur continue de répandre, en particulier à travers le ministère de Pierre. Il met en évidence la profession de foi de Pierre, "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant", comme un patrimoine essentiel de l'Église. Il aborde les attitudes du monde envers Jésus, allant de l'insignifiance à l'appréciation en tant que leader charismatique, et souligne la nécessité pour l'Église de témoigner de la foi joyeuse en Christ Sauveur. Il aspire à se faire petit pour que le Christ soit connu et glorifié, demandant à Dieu la grâce de se dépenser pour que tous puissent connaître et aimer le Christ.
- Reconnaître les merveilles et les bénédictions du Seigneur.
- La profession de foi de Pierre comme patrimoine essentiel de l'Église.
- Nécessité pour l'Église de témoigner de la foi joyeuse en Christ Sauveur.
Introduction
Le cardinal commence par chanter un nouveau cantique au Seigneur pour les merveilles qu'il a accomplies, non seulement pour lui, mais pour tous les cardinaux. Il invite à reconnaître les merveilles et les bénédictions que le Seigneur continue de répandre. Il se sent appelé à porter la croix à travers le ministère de Pierre et compte sur chacun pour marcher avec lui alors qu'ils continuent en tant qu'église, communauté d'amis de Jésus et croyants, à annoncer la bonne nouvelle et l'Évangile.
La profession de foi de Pierre
Le cardinal souligne la profession de foi de Pierre : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant". Cette déclaration, faite en réponse à la question du maître, représente le patrimoine que l'Église a préservé, approfondi et transmis pendant 2 000 ans à travers la succession apostolique. Jésus est le seul sauveur qui révèle le visage du Père, se rendant accessible à l'humanité à travers les yeux d'un enfant, l'esprit d'un jeune et les traits d'un homme mûr, apparaissant finalement avec un corps glorieux après la résurrection. Il a montré un modèle de sainteté humaine et promis une destinée éternelle. Pierre comprend à la fois le don de Dieu et le chemin à suivre pour se laisser transformer par ce don, deux aspects inséparables du salut confiés à l'Église.
Le rôle de l'Église
Le cardinal explique que ces aspects du salut sont confiés à ceux qui ont été choisis par Dieu avant leur naissance, qui ont été régénérés dans les eaux du baptême et qui ont été envoyés pour proclamer l'Évangile à toute créature. Il a été appelé par l'élection des cardinaux à succéder au prince des apôtres et à administrer fidèlement ce trésor pour le bien du corps mystique de l'Église. Cela se fait afin que l'Église soit une ville sur une colline, une arche de salut naviguant à travers l'histoire et un phare illuminant les nuits sombres du monde, non pas par sa magnificence structurelle, mais par la sainteté de ses membres, le peuple choisi de Dieu.
Les attitudes du monde envers Jésus
Le cardinal aborde la question de savoir qui les gens disent que le Fils de l'homme est, soulignant son importance pour le ministère papal. Il identifie deux réponses possibles : celle du monde, qui considère Jésus comme insignifiant ou importun en raison de ses exigences morales, et celle du peuple, qui le voit comme un homme juste et courageux, semblable aux prophètes d'Israël. Ces attitudes sont toujours pertinentes aujourd'hui, où la foi chrétienne est considérée comme absurde ou où Jésus est réduit à un leader charismatique.
La mission de l'Église dans le monde
Le cardinal souligne que ces contextes de manque de foi et de perte de sens sont précisément ceux où la mission de l'Église est désespérément nécessaire. Il appelle à témoigner de la foi joyeuse de l'Église en Christ Sauveur, en répétant avec Pierre : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant". Cela doit se faire d'abord dans une relation personnelle avec le Seigneur et dans un engagement quotidien à la conversion, puis en tant qu'Église, en apportant la bonne nouvelle à tous.
Le rôle du successeur de Pierre
Le cardinal s'adresse à lui-même en tant que successeur de Pierre, commençant sa mission d'évêque de l'Église à Rome et appelé à présider à la charité sur l'Église universelle. Il cite saint Ignace d'Antioche, qui aspirait à être un véritable disciple de Jésus-Christ lorsque le monde ne verrait plus son corps. Il souligne l'importance de s'effacer pour que le Christ reste, de se faire petit pour que le Christ soit connu et glorifié, et de se dépenser pour que tous aient l'opportunité de connaître et d'aimer le Christ. Il prie pour que Dieu lui accorde cette grâce, par l'intercession de Marie, Mère de l'Église.