Résumé Bref
Ce texte est un résumé de la première homélie du Pape Léon XIV, où il exprime son humilité et sa détermination à poursuivre la mission de l'Église. Il souligne l'importance de reconnaître les merveilles que le Seigneur a accomplies et continue d'accomplir, et invite chacun à annoncer la bonne nouvelle. Le Pape met en lumière les défis de la foi dans un monde qui souvent ignore ou rejette le message du Christ, et appelle à un engagement personnel et communautaire pour témoigner de la joie de la foi en Jésus-Christ.
- Humilité et reconnaissance des bénédictions divines.
- Appel à annoncer l'Évangile et à témoigner de la foi.
- Importance de la sainteté des membres de l'Église.
- Défis de la foi dans un monde sécularisé.
- Nécessité d'un engagement personnel et communautaire envers le Christ.
Introduction
L'auteur présente la première homélie du Pape Léon XIV, soulignant sa beauté et sa simplicité. Il explique qu'il va parcourir l'homélie, offrant moins de commentaires que d'habitude pour permettre aux spectateurs de l'apprécier pleinement. L'homélie commence en anglais, puis passe à l'italien, que l'auteur traduira en anglais.
Début de l'homélie en anglais
Le Pape Léon XIV commence son homélie en anglais, citant le psaume responsorial : "Je chanterai un cantique nouveau au Seigneur, car il a fait des merveilles." Il invite les cardinaux à reconnaître les merveilles et les bénédictions que le Seigneur a déversées sur eux. Il reconnaît que le Seigneur l'a appelé à porter la croix et à être béni avec cette mission, et il compte sur chacun pour marcher avec lui alors qu'ils continuent en tant qu'église, en tant que communauté d'amis de Jésus, en tant que croyants pour annoncer la bonne nouvelle, pour annoncer l'Évangile. L'auteur souligne l'humilité du Pape Léon XIV, qui reconnaît que la papauté est une croix à porter.
Homélie en italien
Le Pape cite Matthieu 16:16 : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." Il explique que Pierre, interrogé par le maître, a exprimé la foi que l'Église a conservée et transmise pendant 2000 ans. Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant, le seul sauveur qui révèle le visage du Père. Dieu s'est révélé à nous dans les yeux confiants d'un enfant, dans l'esprit vif d'un jeune homme, et dans les traits mûrs d'un homme, apparaissant finalement à ses disciples après la résurrection avec son corps glorieux. Il nous a ainsi montré un modèle de sainteté humaine que nous pouvons tous imiter, avec la promesse d'une destinée éternelle qui transcende toutes nos limites et capacités. Pierre comprend à la fois le don de Dieu et le chemin à suivre pour se laisser transformer par ce don. Ces deux aspects inséparables du salut sont confiés à l'Église pour le bien de l'humanité.
L'appel de Dieu et la mission de l'Église
Le Pape explique que Dieu les a choisis avant même qu'ils ne soient formés dans le ventre de leur mère (Jérémie 1:5), les a fait renaître dans les eaux du baptême, et les a envoyés proclamer l'Évangile à toute créature (Marc 16:15). Il souligne que Dieu l'a appelé, par leur élection, à succéder au prince des apôtres et lui a confié ce trésor afin qu'avec son aide, il puisse en être l'administrateur fidèle pour le bien de tout le corps mystique de l'Église. Il a fait cela afin qu'elle puisse être toujours plus pleinement une ville située sur une colline, une arche de salut naviguant à travers les eaux de l'histoire, et un phare qui illumine les nuits sombres de ce monde. Cela se fera non pas tant par la magnificence de ses structures ou la grandeur de ses bâtiments, mais plutôt par la sainteté de ses membres.
La profession de foi de Pierre et les réponses du monde
Le Pape souligne que la profession de foi de Pierre répond à une question spécifique : "Qui dit-on que le Fils de l'homme est ?" (Matthieu 16:13). Cette question concerne un aspect essentiel de leur ministère : le monde dans lequel ils vivent, avec ses limites et son potentiel, ses questions et ses convictions. Il identifie deux réponses possibles à cette question. La première est la réponse du monde, qui considère Jésus comme une personne insignifiante, voire irritante en raison de ses exigences morales. Ce monde n'hésitera pas à le rejeter et à l'éliminer. La seconde est la réponse des gens ordinaires, qui voient en Jésus un homme droit, courageux et éloquent, comme les prophètes d'Israël. Ils le suivent tant que cela ne représente pas trop de risques ou d'inconvénients, mais l'abandonnent en temps de danger.
La pertinence des attitudes envers Jésus aujourd'hui
Le Pape souligne que ces deux attitudes sont toujours pertinentes aujourd'hui. Dans de nombreux contextes, la foi chrétienne est considérée comme absurde, destinée aux faibles et aux peu intelligents, et d'autres sécurités comme la technologie, l'argent, le succès, le pouvoir ou le plaisir sont préférées. Dans ces contextes, il est difficile de prêcher l'Évangile et de témoigner de sa vérité. Les croyants sont moqués, combattus, méprisés ou tout au plus tolérés et apitoyés. C'est précisément pour cette raison que notre action missionnaire est désespérément nécessaire. Le manque de foi s'accompagne souvent de la perte de sens de la vie, de la négligence de la miséricorde, de violations épouvantables de la dignité humaine, de la crise de la famille et de nombreuses autres blessures qui affligent notre société.
L'importance de la foi personnelle et communautaire
Le Pape insiste sur l'importance de répéter avec Pierre : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." Il est essentiel de le faire d'abord dans notre relation personnelle avec le Seigneur, dans notre engagement à un cheminement quotidien de conversion, puis en tant qu'Église, en vivant ensemble notre fidélité au Seigneur et en apportant la bonne nouvelle à tous. Il dit cela d'abord à lui-même en tant que successeur de Pierre, alors qu'il commence sa mission d'évêque de Rome. Il cite Saint Ignace d'Antioche, qui se considère comme appelé à présider dans la charité sur l'Église universelle.
L'exemple de Saint Ignace d'Antioche et la conclusion
Le Pape évoque Saint Ignace, qui, conduit enchaîné à Rome, écrivit aux chrétiens : "Alors je serai vraiment un disciple de Jésus-Christ quand le monde ne verra plus mon corps." Ignace parlait d'être dévoré par des bêtes sauvages dans l'arène, et c'est ce qui arriva. Mais ses paroles s'appliquent plus généralement à un engagement indispensable pour tous ceux qui exercent un ministère d'autorité dans l'Église : s'effacer pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu'il soit connu et glorifié, se dépenser au maximum pour que tous aient la possibilité de le connaître et de l'aimer. Le Pape prie pour que Dieu lui accorde cette grâce aujourd'hui et toujours, par l'intercession aimante de Marie, mère de l'Église.