Bref Résumé
Cette vidéo explore la nature illusoire de l'individualité et du sentiment de séparation. Elle souligne que l'expérience de se sentir comme un "connaisseur" ou un "acteur" est une construction mentale qui vit dans un monde de dualité sujet-objet. La vidéo explique que la recherche de sens et de but est vaine car ce qui est recherché est déjà présent. Elle aborde également les thèmes de la souffrance, du désir, de l'amour inconditionnel et de la nature de la réalité, en soulignant que tout est "rien" apparaissant comme quelque chose.
- L'individualité est une illusion.
- La recherche de sens est vaine.
- Tout est déjà entier et complet.
Introduction
L'introduction pose les bases de la discussion en soulignant que l'expérience d'être le "propriétaire" du corps peut être trompeuse. Cette expérience peut interpréter les concepts comme quelque chose à apprendre ou à comprendre, mais ce n'est pas le sujet principal de la discussion. Les concepts abordés peuvent être à la fois apaisants et irritants. L'expérience de se sentir séparé crée un monde de dualité sujet-objet, où le bonheur dépend des circonstances et des pensées. Dans ce monde illusoire, l'individu tente de contrôler ses sentiments et les événements, plaçant son espoir dans le futur. Cette mentalité empêche de percevoir la réalité que ce qui est désiré est déjà présent.
Qu'est-ce que l'insubstantiel ?
Pour l'individu, l'expérience est souvent vécue comme "j'ai un corps" ou "je suis un corps", créant un sentiment de réalité et de substantialité. Cette expérience s'étend au temps, à l'espace et à d'autres dimensions, renforçant l'idée que tout est réel. Une partie de cette substantialité est la conviction que l'expérience a un sens, un but et un libre arbitre, où l'individu est responsable de la création de sa réalité. Cette réalité est perçue comme fixe et séparée.
La recherche est une souffrance
La recherche est intrinsèquement liée à la souffrance car elle découle du sentiment que l'individu et le monde sont substantiels. L'individualité est une illusion, et l'énergie de la substantialité donne aux émotions leur poids. Sans cette substantialité, les émotions sont simplement ce qu'elles sont, indescriptibles. La recherche est inséparable de l'individualité ; l'énergie de la recherche est une réaction à un sentiment de perte ou de manque causé par la séparation. Ce sentiment de perte crée un désir de combler ce manque, mais l'individu cherche souvent plus, en quête d'une meilleure expérience ou d'un accomplissement dans le futur. L'individu est piégé dans un cycle de recherche de satisfaction, incapable de trouver un véritable épanouissement car celui-ci ne se trouve pas dans la réalité dualiste. Le véritable épanouissement est ce qui se passe déjà, mais l'individu ne peut pas l'accepter car il se sent séparé.
La pertinence et le sentiment d'être spécial
L'énergie de la recherche persiste même avec l'âge, car l'individu continue de chercher un accomplissement à travers des objets et des expériences. Sans cette énergie de recherche, les pratiques spirituelles et les religions n'existeraient pas, car elles offrent des réponses qui correspondent à l'idée de l'individu qu'il manque quelque chose et qu'il doit agir pour trouver l'épanouissement. L'individu séparé recherche la pertinence et peut utiliser n'importe quoi dans cette quête. Lorsque cette recherche de pertinence est vue comme une illusion, elle perd son pouvoir. Le sentiment de séparation donne l'impression d'être spécial et recherche cette reconnaissance dans l'expérience. Cependant, la réalité est que cette spécialité n'est pas réelle.
Ce qui est est insubstantiel
Il n'y a aucun intérêt à discerner ou à reconnaître quoi que ce soit, car il n'y a aucun intérêt réel à quoi que ce soit. Le "soi" ne peut s'empêcher de chercher, tandis que "ceci" ne peut s'empêcher de souligner le caractère illusoire et désespéré de cette recherche. "Ceci" fait référence au corps-esprit, mais en réalité, il s'agit de "rien" qui se manifeste. Le corps-esprit, la table et le sol sont fondamentalement les mêmes, car il n'y a pas de séparation ni de hiérarchie. Tout est déjà "rien" apparaissant comme quelque chose. Le sentiment de séparation crée l'illusion d'être réel et d'agir, mais cette séparation est une illusion qui cache la plénitude du "rien" qui est tout.
L'illusion est l'expérience
Lorsque nous disons qu'il n'y a que "rien" qui apparaît comme ceci et cela, nous parlons de l'expérience. L'illusion est l'expérience elle-même, en particulier dans l'expérience de l'individu. Il n'y a pas de point d'atterrissage ou de lieu où cette expérience se produit ; il n'y a personne ni même un "ici". Il n'y a que ce qui se passe. Il n'y a que ce qui apparaît, et l'idée qu'il pourrait y avoir d'autres aspects est également ce qui apparaît. L'individu perçoit cela comme limité car il réduit son expérience et espère quelque chose d'autre. L'espoir est un sentiment qu'il manque quelque chose et qu'il pourrait être trouvé ailleurs. La véritable absence de limites est qu'il n'y a que ce qui est, sans bords ni limites.
Ce qui apparaît est ce qui est
Même l'idée du noyau de la terre, même s'il n'a jamais été vu, est ce qui est. Tout ce qui apparaît, une mémoire ou un sentiment, est ce qui est. Ce qui n'est plus pertinent, c'est la réalité de ces idées. Pour l'individu, les fantômes, Dieu ou les expériences spirituelles ont de l'importance car ils représentent quelque chose d'autre où l'épanouissement est caché. Cependant, cela n'a pas d'importance car tout est "rien" apparaissant comme quelque chose. Quand personne ne cherche rien, il n'y a que ce qui apparaît. L'idée qu'il pourrait y avoir un aspect du noyau de la terre qui n'a pas été réalisé est également ce qui apparaît. Avant que l'idée du boson de Higgs n'apparaisse dans l'esprit de quelqu'un, il existait déjà et donnait de la solidité à tout, même si personne ne le savait. Il n'y a rien de caché dans ces découvertes ; il n'y a rien de précieux à savoir. Ce qui est désiré n'est pas caché là-dedans ; ce qui est désiré, c'est parler, entendre et le sol.
Tout est rien
Tout ce qui apparaît est "rien". On ne peut rien dire de ce qui n'apparaît pas. Tout ce qu'il y a, c'est "rien", et il apparaît comme cette pièce. Il peut apparaître comme l'idée qu'il existe des réalités non découvertes. Ce qui n'est pas caché, c'est qu'il n'y a rien de précieux. L'apparence n'essaie pas de devenir une meilleure apparence, et ce qui est désiré est déjà ceci. Il n'y a rien de caché de valeur ; c'est déjà fait.
Je ne veux pas être rien
Une voix intérieure peut dire : "Je ne veux pas être rien, je ne veux pas être une illusion". La seule chose complètement irréelle est le "moi". L'expérience de la souffrance passée peut sembler irréelle, et il peut y avoir un désir de s'accrocher à cette souffrance. L'idée que la souffrance a une valeur et qu'elle fait partie d'un chemin spirituel peut être difficile à abandonner. Cependant, il n'y a pas de prix à gagner. Les personnes spirituelles qui sont sur le point d'être éclairées peuvent se mettre en colère face à cette idée. L'expérience du "je suis" est un point d'atterrissage pour ce qui se passe, et c'est la genèse de l'apparition du "je". La réalisation que le "je" est toujours la genèse de son apparition peut être triste et décevante. Le "moi" a un investissement dans son expérience, et la façon dont cela se manifeste peut varier. Il n'y a pas besoin d'émotion ; il peut simplement y avoir une phrase ou un départ. Ce n'est pas un processus, mais plutôt une histoire ou une explication de la façon dont "ceci" est apparu à la suite de moments précédents. Il n'y a pas d'histoire ; il n'y a que "rien" apparaissant comme une histoire apparente. Il n'y a pas besoin d'émotions ; il y a simplement une expérience de séparation qui est une illusion qui cache le fait que tout est déjà entier. L'illusion est la plénitude apparaissant comme une illusion.
La fin de quelque chose qui n'est jamais arrivé
Dans l'histoire de Jim, il y a eu des idées et des réalisations, mais la fin n'est pas quelque chose qui s'est produit. Il n'y a jamais eu de sens, et cette réalisation n'est venue qu'au moment de la disparition. Dans l'histoire de Jim, il y a eu un processus apparent de disparition, et de nombreuses idées se sont produites pendant cette période. Cependant, la fin est qu'il n'y a jamais eu de séparation. L'individu veut que quelque chose se produise et veut faire de l'absence de personne quelque chose qui se produit. Cependant, il ne peut pas entendre qu'il n'y a déjà personne. Il ne peut pas arriver qu'il disparaisse. La fin est une histoire ; comment peut-il y avoir une fin à quelque chose qui ne s'est jamais produit ? Les idées qui se sont produites pendant le processus apparent n'étaient pas pertinentes.
L'investissement dans l'expérience
L'individu est investi dans son expérience et essaie de trouver un retour sur son investissement. Comment arrive-t-on à la fin de cela ? C'est la fin de quelque chose qui ne s'est jamais produit. C'est indescriptible et indéfinissable. Si vous parlez de l'individu, il a l'impression qu'il y a de nombreuses perspectives réelles dans la pièce, et c'est la preuve de la séparation. L'individu a une position et sait que sa position est réelle. Lorsqu'il y a un individu, sa réalité est "Je suis réel", et il voit d'autres réalités dans chaque corps. Cependant, il n'y a que l'apparence ; il n'y a que l'apparence du "rien". Il n'y a pas de réalités différentes. Il y a des corps assis dans une pièce, et ils sont tous "rien". Il n'y a personne dans la pièce ; il n'y a que des corps.
La fin du besoin de savoir
Il y avait un chercheur, mais il n'y a jamais eu de chercheur. Il y a eu des réalisations qu'il n'y a jamais de "vous". Il n'y a pas de "vous" à suivre. Il y a eu une chose qui, dans le cadre de l'histoire de Jim, a vu comment tout s'est effondré dans l'ordre inverse de sa construction. Cependant, ce n'est qu'une histoire. Ce qui est vraiment désiré, c'est la fin du besoin de savoir ce que c'est. La connaissance est sa propre exigence. L'individu, s'il va plus loin, sait que l'expérience et ce besoin d'expérience servent en réalité à savoir "Je suis". Le plus terrifiant est que non seulement c'est insaisissable, mais que ce qui est vraiment désiré, c'est l'absence de cela.
L'évolution de la conscience
En observant un jeune enfant, on peut voir l'évolution de la conscience. Au début, il n'y a pas de reconnaissance de soi, mais avec le temps, l'enfant commence à saisir des concepts comme "mien" et à avoir des accès de colère. Cependant, il faut se méfier de l'idée que les accès de colère sont uniquement dus à la construction d'un individu ou à un sentiment de séparation. Les émotions sont simplement des émotions, et elles peuvent sembler plus fortes lorsqu'il n'y a personne. Certaines émotions, comme la honte et la culpabilité, qui sont liées à la conscience de soi, disparaissent. Les sentiments peuvent se produire sans filtre, mais s'il y a un filtre, ils peuvent apparaître différemment. Il n'est pas question que les émotions disparaissent simplement ; seules certaines émotions disparaissent. Certains enseignants peuvent être dans un état où ils peuvent s'empêcher de ressentir des émotions, mais ce n'est pas le "rien". Le sentiment de soi peut devenir plus fort ou plus faible, et le sentiment d'approcher une libération fait également partie du sentiment de soi.
L'amour inconditionnel
"Rien" est tout ce qu'il y a, et l'amour inconditionnel est tout ce qu'il y a. Ce sont des termes différents pour la même chose. "Rien" n'a pas d'attributs, et l'amour a des attributs. L'amour inconditionnel est le sans limites, le sans bornes, le sans jugement et le sans besoin. Sans jugement ne signifie pas qu'il n'y a pas de jugement, mais cela signifie qu'il n'a pas de valeur. Il est sans limites, donc il peut apparaître un jugement, mais il n'y a pas de jugement à ce sujet. Il y a évidemment des limites, mais tout est sans limites. La limitation apparaît comme des limites, il n'y a donc aucune valeur dans les limites apparentes, l'espace ou les apparences ou la séparation. On ne peut pas dire ce qu'est l'amour inconditionnel, tout comme on ne peut pas dire ce qu'est "rien". Ce n'est pas une déduction rationnelle qui mène à l'amour inconditionnel ; c'est plutôt une inspiration, une évidence non réfléchie. Ce n'est pas parce que quelque chose est arrivé ici que c'est ainsi. Ce n'est pas dépendant de ceci ; c'est déjà tout. L'amour inconditionnel n'est pas un sentiment ; ce n'est pas quelque chose que "ceci" connaît.
L'absence de conditions
Il n'y a pas de conditions, donc il n'y a pas de discernement, pas d'orientation et pas de contexte. Il n'y a pas de comparaison ; cela n'a tout simplement pas de valeur. S'il n'y a pas de comparaison personnelle, cela signifie qu'il ne s'agit pas de savoir s'il y a une meilleure personne. L'individu a deux modes : soit il y a quelque chose qui ne va pas chez moi, soit il y a quelque chose qui ne va pas dans le monde. La comparaison a à voir avec ces choses et avec le fait de les améliorer. En fin de compte, il s'agit de trouver l'épanouissement. Ce type de comparaison ne se produit pas, tout comme ce type de jugement ne se produit pas sur la façon dont les gens devraient être. L'histoire du jugement pour l'individu est une histoire de la façon dont il va trouver le bonheur. Ceux qui font les choses qui, selon lui, vont apporter le bonheur sont de bonnes personnes, et ceux qui ne le font pas sont de mauvaises personnes. Cela fait partie de l'illusion de la séparation.
L'énergie contractée dans le corps
Le sentiment de soi est une énergie contractée dans le corps. La séparation commence par une énergie contractée dans le corps qui dit "ici". Cet "ici" est un sentiment d'avoir quelque chose ou de posséder quelque chose, et de cette position découle un "Je suis ici". Cet "Je suis ici" est une énergie dans tout le corps. Les pensées et les sentiments se produisent comme les chaises et les planchers se produisent. Pour l'individu, les pensées et les sentiments sont ses pensées et ses sentiments. C'est un sens énergétique dans le corps, une énergie retenue dans le corps d'être ici et de savoir. Il n'y a rien qui doit se produire ; l'action se produit. Il n'y a personne pour faire quoi que ce soit. Fondamentalement, il sait qu'il a quelque chose à faire, et le pouvoir, la position et le prestige sont ses motivations fondamentales. Le contrôle et le libre arbitre sont ses outils. Tout cela est illusoire, mais c'est ce qu'il a l'impression de devoir manipuler son expérience pour obtenir, en fin de compte, ce qu'il veut : un bonheur sans fin. Il n'y a jamais pensé parce que s'il était heureux tout le temps, il ne le saurait pas. Ce qu'il veut vraiment, c'est ce qu'il a : heureux et malheureux, c'est-à-dire la souffrance. Il est donc tout à fait heureux d'être malheureux tant qu'il peut être heureux à nouveau.
La liberté est déjà tout
Tant que je souffre, il y a une direction et un sens à ma vie. Cela me donne une certaine concentration. Je cherche la fin de la souffrance, mais si je ne l'ai pas, que dois-je faire maintenant ? S'il n'y a personne, il n'y a pas cette question. C'est une façon de faire un problème de quelque chose qui ne se produit pas. Lorsque tout cela s'estompe et qu'il n'y a que cette liberté, c'est trop d'une certaine manière. C'est trop de liberté. Il n'y a rien à quoi s'accrocher. Le pire qui puisse arriver à un individu, c'est qu'il obtienne tout ce qu'il veut, car il ne peut alors pas excuser le malheur. Il commence à faire des choses bizarres. Les êtres humains naissent-ils ainsi ou est-ce acquis ? Cela semble venir plus tard. Ce n'est pas appris ; cela arrive sans raison.
La dissolution du sentiment de soi
Le sentiment de soi est une contraction énergétique dans tout le corps. Si, soudain, il n'y avait plus de sensation corporelle, il n'y aurait plus de sentiment de soi ? Il existe des substances qui peuvent supprimer toute sensation physique, mais qui saurait qu'il n'y a pas de sensation physique ? Lorsque vous vous endormez la nuit, vous perdez votre sentiment de soi. Cette contraction énergétique disparaît. Si quelqu'un perd sa sensation corporelle ou prend du 5 M O DMT et qu'il peut se souvenir de ce que c'était, cela pourrait-il être la même chose que de perdre le sentiment de soi et de le voir revenir ? S'ils peuvent vous dire ce que c'est, ce n'est pas le cas. Il n'y aurait personne pour revenir. Il n'y aurait aucun moyen qu'un individu se présente ici, même si la même contraction et tout le reste se produisaient. Cela ne ferait aucune différence car cela n'a aucun rapport avec ce qui se passe. Cela ne fait aucune différence qu'il y ait un individu ou non.
La libération ne se produit pas dans le corps
Si le sentiment de soi se dissolvait vraiment, il ne pourrait pas revenir ? Il ne se dissout pas vraiment. Il n'y a jamais d'individu. Le sentiment d'être un individu est que je suis dans le corps. Je suis séparé de tout le reste. Il n'y a pas de réalité à cela au-delà de l'expérience de celui-ci. Il n'y a personne là-bas. Une substance peut-elle permettre à ces illusions de disparaître temporairement ? Non, car ce n'est pas dans le cerveau. Le cerveau et le fait d'en parler comme s'il était dans le cerveau ou dans le corps sont une histoire. La libération ne se produit pas dans le corps. Ce n'est pas une nouvelle expérience localisée. C'est la fin de l'expérience localisée ou la fin d'un expérimentateur.
L'énergie contractée diminue
L'énergie contractée dans le corps semble diminuer. Quelque chose change physiquement dans le corps. Il y a un sentiment de plus de légèreté et le sentiment littéral de séparation se dissipe également lorsque cette énergie contractée fait ce qu'elle fait. Tout va ensemble. Tout s'emboîte, mais ce n'est pas nouveau en ce sens que cela a toujours été. Cette énergie contractée semble ne pas s'emboîter. Cela s'emboîte aussi. Il n'y a plus d'inquiétude. Il y a juste moins souvent. Cela n'arrive tout simplement à personne. Il y a juste de l'inquiétude. Il y a un peu d'inquiétude si les cerfs vont manger tous les légumes du jardin. Il y a beaucoup de travail. Il y a beaucoup de réflexion excessive sur des choses que l'on ne peut pas vraiment définir. Il y a certaines choses qui ne se produisent évidemment pas, mais il peut y avoir des réflexions sur des choses. Ce que l'individu ne peut pas comprendre, c'est qu'il ne s'agit pas de ce qui se passe car pour lui, il s'agit de ce qui se passe. Ce que cela dit, c'est que cela n'arrive à personne. C'est ce qui est solitaire. Ce qui se passe pour quelqu'un cache la liberté qui est déjà tout.
Nous négligeons
Pourquoi ne pas s'inquiéter ? Cela n'a pas d'importance. Il y a probablement moins d'inquiétude lorsque l'avenir ne semble pas aussi réel qu'il l'est maintenant. La planification se produit. C'est ainsi que ce corps arrive ici. Nous restons bloqués sur le mot "négligé" lorsque vous dites que nous sommes tous simplement ceci. Nous le négligeons simplement. Comment puis-je négliger cela ? Comment puis-je négliger cela sans... Si je ne suis personne, comment puis-je savoir lequel je fais ? Je ne peux pas le savoir. Il n'y a pas de connaissance de cela, mais c'est évident. L'individu a un sentiment de besoin dans tout. Un sentiment de besoin comme si celui-ci allait obtenir quelque chose qui l'aidera à avoir une meilleure expérience. Fondamentalement, il y a très peu de choses dans cette conversation que l'individu peut reconnaître. Il ne sait pas ce que c'est. Il ne sait pas ce que l'énergie contractée ressent. Il ne sait pas comment cela affecte son corps. Il ne sait pas ce que cela signifie qu'il n'y a personne. Il ne sait pas ce qu'est "rien". Il y a donc très peu de choses qu'il peut vraiment saisir. En fin de compte, ce qui est partagé, c'est "rien". Il n'y a pas de message.
La chute
Pouvez-vous parler de l'expression "chute" ? C'est une histoire de la même manière que... De la même manière que la personne qui utilise... Ils vous racontent la même histoire qu'ils ont ressentie une chute avec une substance. Comment Jim a-t-il vu une chute ? Il ne l'a pas fait. Vous ne pouvez pas en parler. Vous essayez simplement de parler de ce qu'est "ceci" du mieux que vous pouvez. La fin de quelque chose qui ne s'est jamais produit. C'est une sorte de collision entre deux réalités. L'expérience de l'individu que cela se produit vraiment. L'idée que si cela devait vraiment cesser de se produire, comme Jim en parle, ce serait quelque chose qui se produirait vraiment. D'où cela vient, c'est que cela ne se produit pas déjà vraiment. Est-ce ce que certains appelleraient le relatif par rapport à l'absolu ? Pour l'individu, cela a du sens. Le relatif et l'absolu sont les mêmes.
L'illusion de la séparation
La perte du sentiment de soi n'est pas quelque chose qui se produit. Cela se produit de la même manière que tout le reste semble se produire. Il y a un habillage apparent. L'individu n'est jamais. Il n'y a jamais de séparation. Il y a l'illusion de celle-ci. Il y a des effets apparents des illusions comme les églises. La chute apparente de cette illusion ne se produit que de la même manière que mon habillage de ce matin s'est produit. C'est moins délirant. C'est moins réel que cela. Il y a une différenciation entre ce qui semble se produire, ce qui a une réalité qui est insubstantielle. C'est "rien" apparaissant comme quelque chose. L'individu ne se produit jamais vraiment. L'illusion de celui-ci se produit apparemment. La chute de cette illusion peut apparemment se produire. Cela ne s'est jamais produit. Cela n'a aucune réalité. La seule réalité qu'il a est pour lui-même. Lorsque cette réalité pour lui-même n'est pas là, elle n'a jamais eu de réalité en dehors de cela. Même l'illusion du sentiment de soi est moins réelle que les vêtements que je porte. Pourtant, cela semble si réel pour lui-même. Pourtant, cela ne se produit même pas apparemment. C'est une illusion. Une illusion apparente.
L'énergie de la contraction
Le sentiment de soi peut-il sembler plus réel à cause de la contraction dans le corps ? S'il n'y avait pas de contraction, il n'y aurait pas de sentiment de soi. Nous en revenons donc à l'énergie de la contraction du corps. Ce n'est pas une contraction dont nous sommes conscients lorsque nous sommes contractés. C'est quelque chose de plus profond que cela. C'est la conscience. C'est la même énergie. Lorsqu'il y a une conscience de simplement des corps dans la pièce, cela inclut ce corps, mais il n'y a pas de différenciation. Il n'y a personne. C'est déjà ainsi.
La personnalisation
Comment l'énergie contractée se transforme-t-elle en un besoin, en cette personnalisation ? C'est cette propriété. C'est le sentiment d'avoir quelque chose qui est "ici". Avoir quelque chose est le début de cela. Le sentiment que je suis en train de faire, que je suis en train de parler en ce moment, vient après. Comment cela se produit-il ? Quelle est cette connexion entre l'un et l'autre ? "Ici" est une position. De la position, il y a un propriétaire, un connaisseur de cette position. Il n'y a pas de connexion entre l'un et l'autre. Ils sont les mêmes. La question que l'individu poserait alors, ce qui n'est pas utile, est : "Comment puis-je savoir que je suis ici ?"
Les questions ne sont pas utiles
La question "Comment puis-je savoir que je suis ici ?" n'est pas utile car elle suppose qu'il y a un "je". Toutes les questions ne sont pas utiles pour plusieurs raisons, mais fondamentalement, le questionneur est une illusion. Toute l'impulsion à poser la question vient d'une réalité irréelle qu'il doit y avoir une réponse, qu'il y a une vraie question à cela. Il faudrait qu'il y ait quelque chose de séparé pour aider.
Pourquoi ne pas s'inquiéter ?
Si l'émotion de la tristesse arrivait, il n'y a rien pour la repousser. Pourquoi ? C'est juste de la tristesse. L'individu est menacé par les émotions et essaie de les contrôler. Pourquoi ne pas s'inquiéter ? Pourquoi ne pas être triste ? Cela n'a pas d'importance. Triste, en colère, déçu. Pourquoi ne pas l'être ? Le mieux que nous puissions faire, c'est... Le sentiment d'être assis ici à écouter cela et de se dire : "D'accord, c'est une sorte de..." Cela vient de l'idée qu'il y a un libre arbitre, qu'il y a quelqu'un qui a choisi de venir ici et que venir ici était réel. Il y a un "ici" réel et il y a soit entendre quelque chose, soit ne pas entendre quelque chose, et cela a de la valeur. Rien de tout cela n'est vrai. Il y a une conversation qui se déroule. Il y a tous ces sentiments qui se produisent, comme si quelque chose était dit : "Oh, d'accord. Compris." Ce n'est pas utile. Même les questions et les réponses... Si vous aviez le choix de ne pas exister ou d'exister, vous choisiriez d'exister. Il y a autre chose qui se passe, qui n'est pas nécessairement la conversation. S'il y a une ouverture, il peut y avoir une vraie joie à simplement entendre cela ou à simplement être ici. Il ne s'agit pas d'aller quelque part ou du mieux que quiconque puisse faire car il n'y a personne pour choisir. Cela n'a littéralement rien à voir avec vous. Il n'y a pas de "vous" pour que cela ait quelque chose à voir avec.
L'impossibilité de vouloir
Vous avez dit que vous choisiriez toujours d'exister plutôt que de ne pas exister. Que se passe-t-il si quelqu'un est profondément suicidaire ? Il cherche toujours une meilleure expérience. Cela ne cherche toujours pas à s'améliorer. Même eux ne voudraient pas de cela ? Ce n'est tout simplement pas souhaitable dans toutes ses variations. Tout d'abord, ce n'est pas souhaitable parce que ce n'est pas séparé. Vous ne pouvez vouloir que quelque chose de séparé. C'est déjà la même chose là-bas qu'ici. Il n'y a pas de différence. C'est la même chose là-bas et là-bas et là-bas. Tout est "rien". Tout est l'épanouissement qui semble se produire. C'est fait. Deuxièmement, c'est la fin de... L'individu est, disons, programmé. Il n'est pas vraiment programmé, mais il veut survivre. L'ignorance est son ennemi juré, et la fin de l'existence est quelque chose qu'il ne peut pas connaître. Il ne peut pas concevoir la fin de lui-même. Quoi qu'il en soit, ce n'est tout simplement pas souhaitable. Il pourrait y avoir en même temps un "oui" intérieur ou une ouverture à ce qui ne peut pas être connu.
L'ouverture
Peut-être que lorsque le désir est plus fort que le vouloir, alors... Pour moi, c'est plus une ouverture. Il y a une ouverture à quelque chose au-delà de l'obtention, au-delà de la connaissance. Tout le monde ici sait de quoi nous parlons. C'est vraiment plus évident que l'expérience d'être séparé. Il n'y a rien à gagner pour l'individu qui est convaincu que c'est sa solution. Son épanouissement est caché dans suffisamment d'obtention, et il n'y a rien à gagner pour ce dont nous parlons. Il n'y a rien à gagner pour l'individu. C'est donc négligé.

