Jim Newman | Non Duality | Zoom July 2025

Jim Newman | Non Duality | Zoom July 2025

Bref Résumé

Cette vidéo explore la nature illimitée et insaisissable de la réalité, en soulignant que le sentiment de séparation est la source de toute souffrance. Elle explique que ce sentiment crée un besoin constant de devenir quelque chose d'autre, une quête illusoire car tout est déjà complet et parfait. La discussion met en lumière l'illusion du temps, l'absence d'un "moi" réel et la nature illusoire des relations et des expériences personnelles.

  • Le sentiment de séparation est la cause de toute souffrance.
  • Tout est déjà complet et parfait, sans besoin de devenir.
  • Le "moi" est une illusion, et il n'y a pas de temps réel.

Introduction : La nature illimitée de la réalité

La réalité est illimitée, sans bornes, sans restrictions et indéfinissable. Cette réalité insaisissable se manifeste sous diverses formes, y compris des réunions Zoom, des corps, des arbres et des idées. Le sentiment de séparation est la source de toute souffrance, créant un besoin constant de devenir quelque chose d'autre. Même dans des contextes où l'illimitation est clairement énoncée, le sentiment de séparation peut interpréter cela comme un potentiel de devenir, une quête illusoire car la liberté est déjà présente et méconnaissable.

Le piège du "devenir" et l'illusion du temps

La réunion n'a pas pour but de devenir quelque chose. Le "moi" séparé est convaincu que la liberté doit impliquer un processus de devenir, ce qui crée une demande temporelle. Cependant, il n'y a pas de temps pour que cela se produise, car tout est déjà tel quel. La réalité est plus parfaite et complète que ce que l'individu peut imaginer, non pas grâce à un accomplissement, mais parce qu'elle inclut déjà tout.

Expériences et réflexions sur la nature de la réalité

Une participante souligne que rien n'est jamais allé nulle part, tandis qu'un autre mentionne que l'effondrement des traumatismes peut survenir en écoutant ce message. Les traumatismes sont liés à la contraction du "moi", qui réprime les émotions négatives. Lorsque cette contraction se relâche, les émotions refoulées peuvent remonter à la surface. Cependant, en l'absence d'un "moi", le traumatisme n'a personne à qui parler et perd sa réalité.

L'illusion du "moi" et la futilité de l'effort

Un participant décrit une expérience d'éveil catastrophique où le sens de soi s'est effondré. Il se demande si la frustration et la colère nécessitent une action ou si elles se produisent simplement. Il n'y a pas de chemin à choisir car il n'y a personne pour choisir. L'idée d'un chemin implique un voyage temporel de devenir, ce qui est une illusion. Il n'y a rien en dehors de ce qui est, et il n'y a aucune valeur à ressentir ou à ne pas ressentir. Tout effort confirme l'illusion qu'il y a quelqu'un qui ressent un manque dans ce qui est déjà.

Questions et réponses sur la nature de l'existence

Un participant note que la compréhension intellectuelle n'élimine pas le sentiment du "moi", ce qui est frustrant. La question de savoir quoi faire avec ce sentiment est la même que toute autre question sur la recherche d'une meilleure expérience. Un autre participant se demande à qui appartient une réaction s'il n'y a pas de "moi". La réponse est que la réaction apparaît simplement. Il n'y a pas de "moi", seulement des corps.

L'illusion de la séparation et la nature de l'expérience

Un participant demande pourquoi l'expérience d'être un être humain est une illusion. La réponse est que la seule illusion est le sentiment de séparation, l'idée qu'il y a un connaisseur à l'intérieur du corps. La logique ne peut pas atteindre ce dont on parle car elle dépend de la connaissance et de l'expérience. L'expérience n'est pas une illusion, mais une apparence. L'illusion est que l'apparence est personnelle et qu'il y a quelqu'un qui sait. Il n'y a pas de continuum réel dans lequel les choses se révèlent, seulement ce qui est.

Le rêve et le rêveur : L'énergie de l'illusion

Un participant se demande si le rêveur qui imagine des réalités ou des futurs est le "moi". L'illusion n'est pas tant l'imagination elle-même, mais le sentiment qu'il y a un passé, un futur et un présent réels, et que quelqu'un sait ce que c'est. Le rêve et le rêveur sont la même énergie. Le rêve est l'expérience que "je suis l'opérateur, le connaisseur de ce qui est, j'ai le contrôle, je suis réel et tout le reste est réel".

La futilité de l'effort et la nature de la totalité

Un participant décrit un cycle de tentatives et d'échecs pour contrôler son expérience. Il n'y a rien que le "moi" non existant puisse faire pour arrêter cela. L'idée qu'il y a quelque chose qui doit arriver dans le futur pour apporter la totalité est une illusion. Les techniques et les pratiques ne font que distraire et n'ont de sens que s'il y a quelqu'un pour les connaître. La conscience, la conscience et le devenir n'ont de sens que s'il y a quelqu'un pour les expérimenter.

L'absence de personnes et la nature du temps

Un participant demande des éclaircissements sur l'affirmation selon laquelle il n'y a pas de personnes, seulement des corps. Pour l'individu, tout apparaît comme un objet solide et séparé, ce qui dénature la plénitude de tout. Un autre participant se demande si le temps est réel. Il n'y en a tout simplement pas. La conviction que le temps est réel est la même que la conviction que le "moi" est réel.

Tout et rien : La nature paradoxale de la réalité

Un participant décrit une lutte interne entre essayer de ne rien faire et réaliser qu'il n'y a pas de "moi" pour essayer. Il y a un désir de savoir ce que l'on ressentira si le "moi" disparaît. Il n'y a rien à saisir. Tout est simultanément tout et rien. Le "moi" pense qu'il peut comprendre l'idée de tout, mais tout est simultanément rien.

Réel et irréel : La quête de la satisfaction et de l'épanouissement

Un participant raconte une expérience frustrante avec un robot aspirateur et se demande ce que signifie "irréel". Cela ne signifie pas qu'il ne peut pas obtenir satisfaction, mais il faut différencier la satisfaction de l'épanouissement. La satisfaction est l'expérience d'obtenir des choses, tandis que l'épanouissement est que tout est déjà complètement ce qu'il est. L'épanouissement n'est pas un sentiment ou une acquisition, mais la réalisation que tout est déjà parfait.

L'illusion du "Jim" et la nature de la motivation

Un participant se demande si "Jim" apparaît de temps en temps ou s'il a complètement disparu. Il n'y a jamais eu de "Jim". La question est de savoir si l'histoire apparaît parfois et est reconnue comme une histoire, ou si elle n'apparaît jamais. Cela ne s'est jamais produit. Le corps de Jim Newman a toujours des prédispositions génétiques. Il y a un désir de savoir s'il y aura un traitement ou une volonté de consulter des médecins si le "moi" disparaît. Le corps veut survivre, et la motivation individuelle est un ajout à cette motivation naturelle.

Relations et complications : La quête du "moi"

Un participant demande si les relations sont un rêve ou irréelles. Elles le sont. Le "moi" dans les relations cherche quelque chose et fait des compromis et manipule pour trouver ce qu'il pense que l'autre a et dont il a besoin. Le "moi" aime le désordre et la complication, qui découlent du sentiment que son expérience est importante et a de la valeur.

Doute et certitude : La nature de l'apparence

Un participant se demande si Jim se trompe sur tout cela. Le "moi" vit dans la croyance et le doute et doutera de ce qu'il ne peut pas expérimenter. Une partie de l'expérience d'être un "moi" est une croyance. Si le "moi" n'est pas le cas, alors qu'est-ce que cette apparence ? C'est juste ce que c'est, rien n'apparaît.

L'illusion du "moi" et la réalité des choses

Un participant se demande pourquoi l'accent est mis sur l'aspect du "moi". Le "moi" est la seule partie de l'apparence qui est complètement illusoire. La séparation et la permanence font partie du sentiment de soi. Le sentiment de soi est la chose la plus insignifiante du néant. Ce n'est que le même néant qui apparaît comme un soi, mais il se trouve qu'il est illusoire. Tout le reste a une certaine réalité, mais c'est rien.

La nature de l'illusion et la réalité du néant

Un participant se demande quelle est la ligne de démarcation entre le néant d'une vieille feuille et le néant d'un sens de soi. Le sens de soi est illusoire, tandis que la feuille ne l'est pas. La feuille n'est que rien qui feuillit. L'illusion est qu'il y a un expérimentateur ou un connaisseur de la feuillaison. C'est le sentiment de séparation, et il n'y en a pas.

Clôture : La plénitude de ce qui est

Un participant note que l'affirmation selon laquelle "ceci est plus entier, plus complet, plus ce qui est désiré que nous ne pouvons l'imaginer" est terrifiante. Ce n'est pas hors de portée, c'est tout. Tout est exactement ce qu'il est, et le "moi" en fait partie. Tout est et n'est pas. Le "moi" est une illusion, mais il est aussi et n'est pas. En conclusion, il n'y a rien à emporter avec soi. Il n'y a eu aucun effort pour changer quoi que ce soit, juste une conversation sur rien. Ce qui est désiré est déjà tout. Il n'y a aucun moyen de s'en rapprocher ou de s'en éloigner. Il n'y a pas d'acquisition de rien. Il n'y a aucun moyen de devenir rien, de devenir entier ou plein. C'est déjà fait.

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