Résumé Bref
Cette vidéo explore l'importance de l'insuline et de la résistance à l'insuline dans la perte de poids et la santé métabolique. Elle explique comment l'insuline influence le stockage et la dépense des calories, et comment une résistance à l'insuline peut mener à un cercle vicieux d'hyperinsulinémie, d'inflammation et de maladies chroniques. La vidéo aborde également des stratégies pour améliorer la sensibilité à l'insuline, notamment par l'alimentation, l'exercice de résistance, la gestion du stress et le jeûne intermittent.
- L'insuline est l'hormone clé qui détermine si les calories sont stockées ou dépensées.
- L'insulinorésistance est un facteur majeur dans le développement de maladies chroniques.
- L'alimentation, l'exercice et la gestion du stress sont essentiels pour améliorer la sensibilité à l'insuline.
Introduction
La vidéo commence par souligner l'importance de l'insuline dans la gestion du poids et de l'énergie par le corps. L'insuline dicte si les calories consommées sont stockées ou dépensées. Les intervenants notent un retard de 20 ans en France par rapport aux États-Unis dans la prise en charge de l'insulinorésistance, une situation jugée catastrophique. Ils insistent sur le fait qu'il est crucial de comprendre l'impact des aliments sur l'insuline plutôt que de simplement réduire les calories.
Insulino-résistance
L'insulino-résistance se produit lorsque les récepteurs cellulaires deviennent moins sensibles à l'insuline, forçant le pancréas à produire davantage d'insuline pour maintenir la glycémie stable. Ce cercle vicieux d'hyperinsulinémie chronique et d'insulino-résistance s'auto-entretient. Pendant la grossesse, une insulino-résistance physiologique peut se développer pour soutenir la croissance du fœtus, mais elle peut parfois évoluer en diabète gestationnel, augmentant les risques pour la mère et l'enfant.
Protéine
Les lipides naturels non transformés ne provoquent pas de sécrétion d'insuline. Les protéines ont un impact minime sur l'insuline lorsqu'elles sont consommées en quantités normales, mais un apport hyperprotéiné peut légèrement augmenter la sécrétion d'insuline. Il est important de consommer suffisamment de protéines, environ 1,5 g par kilo de poids santé, réparties sur les repas pour stimuler l'anabolisme musculaire et préserver la masse musculaire. Pour les personnes très actives ou ayant des difficultés à contrôler leur appétit, un apport plus élevé, jusqu'à 2,2 g par kilo, peut être envisagé.
Le transporteur
Les glucides ont le plus grand impact sur l'insuline. L'indice insulinique est une notion importante car certains glucides peuvent avoir un faible index glycémique mais un indice insulinique élevé. Le lait de vache, par exemple, a un indice insulinique élevé malgré un index glycémique modéré. Il est essentiel d'avoir une vision multifacette des aliments, en tenant compte de l'indice glycémique, de la charge glycémique et de l'indice insulinique.
Les dangers de l'insulino-résistance
L'inflammation chronique et l'excès de graisse corporelle, en particulier l'hypertrophie des adipocytes, contribuent à l'insulino-résistance. L'hypertrophie des adipocytes est pro-inflammatoire et peut être exacerbée par la consommation d'huiles végétales de mauvaise qualité. L'insulino-résistance est liée à la maladie d'Alzheimer, souvent appelée diabète de type 3, en raison de mécanismes physiopathologiques similaires. La glication, ou stress carbonyle, est un processus où le glucose se lie aux protéines, altérant leur structure et leur fonction. L'hémoglobine glyquée (HbA1c) est un marqueur de ce processus.
Ozampic ?
Les analogues du GLP-1, comme l'Ozempic, sont des médicaments qui améliorent la sensibilité à l'insuline et favorisent la perte de poids. Cependant, leur efficacité est souvent due à des effets secondaires tels que les nausées et la suppression de l'appétit. La perte de poids induite par ces médicaments peut être malsaine, car elle entraîne une perte de masse musculaire. La liposuccion, qui cible principalement la graisse sous-cutanée, n'adresse pas le problème de l'inflammation causée par la graisse viscérale.
Tolérance au glucide ?
La tolérance aux glucides varie d'une personne à l'autre en fonction de facteurs génétiques, du microbiote et du niveau d'activité physique. Les lipides et le cholestérol n'ont pas d'impact direct sur l'insuline, sauf si le LDL cholestérol est oxydé dans un contexte d'inflammation et d'hyperinsulinémie chronique.
Musculation
Pour inverser l'insulino-résistance, il est essentiel de limiter l'hyperinsulinémie chronique en adoptant une alimentation riche en protéines et en lipides de bonne qualité, tout en réduisant les glucides de manière personnalisée. L'activité physique de résistance, comme la musculation, est cruciale pour développer la masse musculaire, qui est un important capteur de glucose. La gestion du stress et un sommeil de qualité sont également importants.
Jeun
Le jeûne intermittent, en particulier l'alimentation en temps restreint (TRE), est une stratégie efficace pour améliorer la sensibilité à l'insuline. Une fenêtre de jeûne de 16 heures avec 8 heures de prise alimentaire, ou même des fenêtres plus longues comme le "One Meal A Day" (OMAD), peuvent être bénéfiques. Il est préférable de positionner la fenêtre de jeûne tôt dans la journée, en évitant de manger tard le soir.

