MA VÉRITÉ

Bref Résumé

Dans cette vidéo, Helydia aborde les allégations faites à son encontre sur les réseaux sociaux, explique les raisons de son silence initial et partage son expérience concernant les violences qu'elle a subies. Elle clarifie des points spécifiques comme la fausse grossesse et les enregistrements publiés, tout en soulignant l'importance de ne pas minimiser la violence et de rétablir la vérité. Elle exprime son désir de tourner la page et de ne plus être définie par cette histoire, tout en remerciant ceux qui l'ont soutenue.

• Helydia répond aux allégations et clarifie des malentendus.
• Elle partage son expérience de violence et son impact sur son estime de soi.
• Elle exprime son désir de reprendre sa vie et de ne plus être définie par cette histoire.

Introduction

Helydia explique qu'elle ne pouvait pas ignorer les récentes discussions à son sujet sur les réseaux sociaux. Elle avait besoin de temps pour elle avant de répondre, car elle a trouvé la situation très violente. Elle remercie ceux qui ont respecté son silence et l'ont soutenue, ce qui lui a donné la force de surmonter ces dernières semaines. Malgré qu'elle ne devrait pas se justifier, elle souhaite partager ses sentiments et clarifier les choses, car le silence lui pèse et elle veut rétablir la vérité face aux informations biaisées. Elle précise qu'elle ne pourra pas tout révéler en raison de la plainte qu'elle a déposée et par respect pour le travail de ses avocates et de la justice.

Pourquoi avoir rendu l'histoire publique

Helydia explique qu'elle a décidé de rendre cette histoire publique non par vengeance ou par haine, mais par peur. Depuis leur séparation, elle craignait que son ex-compagnon ne tente de lui nuire. Cette peur s'est intensifiée après avoir vu sa vidéo, où elle a constaté que ses craintes étaient fondées. Pendant leur relation, il la menaçait de détruire sa carrière, ce qui a créé une peur constante chez elle, surtout après leur séparation. Elle avait des échos selon lesquels il préparait un dossier contre elle, ce qui rendait sa vie invivable. Après leur séparation le 2 mars 2025, elle a cessé de répondre à ses messages, conformément à leur accord de ne rien dire l'un sur l'autre. Cependant, le harcèlement continu, avec des messages et des appels presque quotidiens, a accru sa peur, car elle le considérait comme un homme violent mentalement et physiquement. Elle se sentait piégée et comprenait qu'il aurait fallu soit qu'elle se remette avec lui, soit qu'elle disparaisse pour l'apaiser. Un mois après leur séparation, elle a appris qu'il avait contacté des personnes de son entourage, y compris son ex-petite amie, pour obtenir des informations sur sa vie intime, ce qui a renforcé son sentiment de peur et l'a poussée à porter plainte pour se sentir protégée.

Mensonges et Calomnies

Helydia explique qu'après avoir rendu son histoire publique, elle a été confrontée à des mensonges et à de la calomnie, mais elle s'y attendait. Elle souligne qu'elle a aimé son ex-compagnon plus que tout au monde et qu'elle ne souhaite pas le dénigrer gratuitement, mais qu'elle veut rétablir la vérité. Elle commence par aborder la question de la grossesse qu'elle aurait inventée. Elle diffuse un message vocal de l'ambulancier venu la chercher le jour où elle aurait fait ce chantage. Elle précise qu'à ce moment-là, ils étaient déjà séparés depuis deux semaines et que ce n'était pas la raison de leur séparation. Elle l'a quitté le 2 mars en lui reprochant ce qui n'allait plus dans leur relation. Entre le 2 et le 14 mars, elle a commencé à avoir des symptômes et en a parlé à Maxime. Le 14 mars, alors qu'il insistait pour voir une photo de son test de grossesse, elle a ressenti des douleurs insupportables et a perdu du sang. Le médecin du SAMU lui a dit qu'elle faisait potentiellement une grossesse extra-utérine et a envoyé une ambulance. Elle a prévenu Maxime de la situation. Elle explique que les messages supprimés ce soir-là étaient dus à un sentiment de manque de soutien et d'écoute de la part de Maxime, qui était obsédé par le test de grossesse alors qu'elle était en panique. Elle a supprimé la conversation par frustration et est allée se coucher. Elle insiste sur le fait qu'il n'y a pas eu de chantage à la grossesse, que c'était un sujet médical et que cela n'avait rien à voir avec leur séparation.

Enregistrements

Helydia aborde ensuite la question des enregistrements publiés. Elle explique que l'enregistrement a eu lieu le 25 août entre elle et M, l'ex de Maxime. Elle ne connaissait M que par le biais de son ex-compagnon. En août, alors qu'elle rédigeait sa plainte, elle a téléphoné à M pour la première fois. M lui a confié des choses et Helydia avait l'impression qu'elles étaient sur la même longueur d'onde. Le 25 août, M a contacté Helydia pour lui dire que Maxime était venu en bas de chez elle la veille et qu'elle avait peur. M lui a posé des questions sur ce qu'elle devait dire, suggérant même de mentir pour protéger Maxime. Helydia et S, qui était avec elle ce jour-là, ont débattu de cette proposition avec M, car Helydia ne voulait pas nuire à Maxime. Helydia se sent piégée car elle a été enregistrée à son insu. Après la publication de la vidéo de Maxime, Helydia a reçu un appel d'une personne très proche de M, qui lui a expliqué que Maxime avait repris contact avec M pour l'enregistrer et lui raconter l'histoire. Cette personne avait conseillé à M d'arrêter et de prendre soin d'elle, mais elle ne l'a pas écoutée. Cette personne a également témoigné que Maxime avait de l'emprise sur M et qu'il trouvait fou qu'elle ait accepté d'enregistrer quelqu'un pour la forcer à mentir. Helydia explique qu'elle sentait que M orientait l'appel pour la pousser à mentir, ce qui lui semblait bizarre.

Violences

Helydia aborde le sujet des violences qu'elle a subies pendant sa relation, un sujet dont elle ne pensait jamais devoir parler publiquement. Elle souligne que ces violences ne sont pas justifiées. Elle critique le fait que son ex-compagnon minimise ses actes dans sa vidéo, cherchant des justifications à ses violences physiques. Elle conteste sa description de "simples tapes derrière la tête" en relatant l'incident du 4 août 2024, lors de l'annonce du Z Event, où elle a reçu une gifle violente sur le visage. Elle ne souhaite pas détailler toutes les violences subies, mais revient sur cette dispute en particulier. Elle explique que son ex-compagnon n'acceptait pas qu'elle soit invitée au Z Event et pas lui, et qu'il la menaçait de nuire à sa carrière si elle ne demandait pas à Zerator de l'inviter. Elle a paniqué et il s'est enfermé dans sa pièce, menaçant de la discréditer en live. Lorsqu'elle a réussi à ouvrir la porte, elle a eu peur et a frappé deux fois sur une vitre. Elle insiste sur le fait qu'il ne lui a pas donné une simple tape derrière la tête, mais une gifle sur le visage. Elle a également appris dans sa vidéo qu'elle l'avait frappé, ce qu'elle nie catégoriquement. Elle aborde ensuite un deuxième épisode de violence survenu le 16 janvier 2025, lors d'une dispute dans une voiture après une visite chez le médecin pour une douleur au thorax. La dispute a dégénéré au péage, où elle a éteint le moteur et demandé à être déposée. Il a refusé, lui a tordu le bras et lui a donné deux gifles. Elle a pris une photo d'elle et il l'a insultée. Il l'a finalement déposée et elle s'est cachée, cherchant de l'aide. Elle a envoyé des messages à une amie, mais a raccroché lorsqu'il s'est approché. Il ne s'est pas excusé, mais lui a dit qu'elle était une mauvaise personne. Malgré cela, elle est rentrée chez elle avec lui.

Impact des violences et reconstruction

Helydia souligne que la violence ne se limite pas aux coups, mais inclut aussi la violence des mots et la symbolique derrière les actes. Elle explique que les humiliations, les violences et les insultes quotidiennes ont détruit son estime de soi. Elle se sentait moins que rien et son estime de soi a radicalement chuté après la première gifle. Elle décrit comment la combinaison de la violence verbale et physique, devenant de plus en plus fréquente, l'a complètement détruite. Elle ne se reconnaissait plus dans le miroir et ne s'aimait plus. Les mots de son ex-compagnon ont contribué à la dégradation de son estime de soi, au point qu'elle se décrivait elle-même avec ces mots. Aujourd'hui, elle travaille à améliorer son estime de soi et à devenir une meilleure personne, pour elle-même et pour les autres. Elle ne veut plus se retrouver dans des situations similaires et sait que cela passe par une meilleure estime de soi. Elle se promet de ne plus jamais accepter une relation où elle est maltraitée.

Remise au point et conclusion

Helydia souhaite clarifier qu'elle ne se reconnaît pas dans l'image que son ex-compagnon a essayé de donner d'elle. Ses proches ont été surpris par ces allégations et ont confirmé qu'elles ne correspondaient pas à la personne qu'ils connaissent. Elle reconnaît avoir tenu des propos insultants envers certaines femmes en raison de la fragilité dans laquelle elle se trouvait, et elle le regrette sincèrement. Elle souligne qu'il y a énormément de diffamation dans tout ce qui a été dit et espère ne pas avoir à revenir sur le reste. Elle a choisi de parler de ce qui lui semblait le plus important. Elle précise qu'elle a un dossier solide avec des preuves, mais qu'elle estime qu'il n'est pas nécessaire de les montrer sur internet et qu'il est préférable que cela se règle en justice. Elle espère que son expérience pourra aider d'autres personnes à parler et à ne pas être réduites au silence. Elle ne veut pas être définie par cette histoire et souhaite qu'on la reconnaisse pour ce qu'elle fait et pour qui elle est réellement. Elle critique l'idée d'attendre les deux versions comme s'il y avait une excuse à la violence. Elle affirme qu'un homme ne frappe pas une femme et que, dans son cas, il l'a frappée et l'a avoué, tout en minimisant ses actes et en inversant les rôles. Elle est confiante pour le procès et souhaite que justice soit faite. Elle ne reviendra plus sur cette histoire et souhaite reprendre sa vie. Elle remercie toutes les personnes qui l'ont soutenue et a hâte de reprendre sa vie normale.