Où investir en 2026 : bulle de l'IA, instabilité géopolitique, récessions

Où investir en 2026 : bulle de l'IA, instabilité géopolitique, récessions

Bref Résumé

Vincent Strauss revient sur Finary pour faire le bilan de ses prédictions de l'année précédente et partager ses convictions pour l'avenir des marchés financiers. Il met en garde contre l'euphorie actuelle des marchés, soulignant la surévaluation de certains secteurs comme la tech américaine et la dette privée. Il identifie des opportunités dans les small caps, la Chine, l'or et les valeurs industrielles européennes, tout en insistant sur l'importance de la liquidité et d'une approche contrarienne.

  • Les small caps ont un potentiel important malgré leur hausse récente.
  • La Chine et les marchés émergents offrent des opportunités de croissance avec des monnaies sous-évaluées.
  • L'or reste une valeur refuge dans un contexte de dévalorisation des monnaies papier.
  • La dette privée est une bulle silencieuse à éviter.

Introduction

Vincent Strauss revient sur Finary pour discuter des opportunités d'investissement après avoir partagé des convictions fortes lors d'une précédente apparition, notamment sur la Chine et l'or. Un an plus tard, ses prédictions se sont avérées justes. Il est là pour évaluer la situation actuelle et identifier les opportunités de demain, mettant en garde contre un sentiment de fausse sécurité sur les marchés.

Investir comme Vincent Strauss

Vincent Strauss revient sur les convictions qu'il avait partagées précédemment, notamment la sous-évaluation des small caps. Il explique que ce secteur était délaissé en raison du manque de recherche, notamment à cause des réglementations européennes. Cette situation a permis d'acheter des valeurs à bon marché, sans être influencé par les tendances du marché. Malgré la hausse des small caps, il estime qu'il reste un potentiel important, notamment au Japon où peu d'analystes suivent ces valeurs.

Les convictions de 2024 : small caps, Chine et or

Vincent Strauss pense qu'il y a encore un potentiel important dans les small caps, en particulier au Japon, où le marché est sous-évalué et peu suivi par les analystes. Il explique que la polarisation des ETF sur les grands indices accentue la survalorisation des grosses valeurs et le décrochage des petites. La gestion passive, devenue dominante, fait que les flux financiers déterminent les cours, indépendamment des valorisations réelles. Il met en garde contre le risque de sorties massives de ces ETF, qui pourraient entraîner des difficultés de sortie pour les investisseurs.

L’euphorie des marchés

Vincent Strauss souligne que l'histoire ne se répète pas, mais elle rime, et il est important de se méfier des marchés au plus haut. Il conseille d'éviter ce qui est trop à la mode et de chercher des opportunités dans des secteurs délaissés comme les valeurs pétrolières et minières. Il insiste sur le fait que la transition énergétique nécessitera une consommation accrue de cuivre, alors que les investissements dans l'exploration minière sont faibles depuis 15 ans. Il recommande d'être inconfortable dans son portefeuille et de chercher des choses qui ne sont pas forcément là où tout le monde est positionné.

La méthode Strauss pour se forger une conviction

Vincent Strauss explique sa méthode pour se forger une conviction, qui consiste à éviter d'être avec tout le monde et à privilégier la gestion du risque. Il critique les allocations d'actifs classiques des grandes banques suisses, qui favorisent les secteurs à la mode comme la tech américaine et la dette privée. Il met en garde contre les escroqueries potentielles dans le private equity et la dette privée, où les valorisations peuvent être manipulées pour augmenter les commissions. Il insiste sur l'importance d'éviter les "couillonneries" et de privilégier une gestion paysanne du bon sens.

L’IA, moteur ou mirage boursier ?

Vincent Strauss exprime sa prudence vis-à-vis de l'IA, soulignant les valorisations élevées de certaines entreprises comme Nvidia. Il compare la situation actuelle à la bulle internet, où le tiers du S&P 500 se traite à plus de 10 ans de chiffre d'affaires. Il critique l'endogamie qui se développe dans le secteur, où les entreprises s'investissent mutuellement pour se garantir des contrats. Il préfère investir dans des secteurs qui bénéficieront indirectement de l'IA, comme la production d'électricité et l'uranium.

Économie vs Bourse : le grand paradoxe

Vincent Strauss n'est pas certain que l'IA soit la quatrième révolution industrielle, craignant qu'elle ne conduise à une génération de "crétins" en réduisant la capacité de réflexion. Il doute que les gains de productivité promis se concrétisent. Il préfère chercher des opportunités dans des secteurs moins surpeuplés et moins chers. Il souligne le paradoxe entre la croissance quasi stagnante et l'inflation persistante en Europe, ainsi que les finances publiques déficitaires.

Dette privée : la bulle silencieuse

Vincent Strauss critique la dette privée, la qualifiant de "secteur le plus stupide aujourd'hui". Il explique que les investisseurs sont prêts à accepter des rendements faibles pour un risque élevé, ce qui est grotesque. Il souligne l'opacité du secteur du shadow banking, qui représente les deux tiers du financement de l'économie américaine. Il met en garde contre les escroqueries potentielles et le manque de liquidité de ces produits.

Tour du monde économique

Vincent Strauss aborde la situation aux États-Unis, soulignant la dévalorisation du dollar et le risque que cela représente. Il critique l'idée de financer la dette américaine avec des stablecoins, la qualifiant de "planche à billet". Il reconnaît la dynamique économique du pays, mais met en garde contre le risque sur le dollar. Il recommande d'investir dans des valeurs industrielles, minières et pétrolières.

États-Unis : le scénario Trump 2.0

Vincent Strauss compare la France à l'Argentine, soulignant le développement du "non travail" et du "péronisme". Il salue le courage de Javier Milei de s'attaquer aux rentes dans le secteur public, mais souligne la difficulté de la tâche. Il explique que l'inflation pénalise surtout les petits gens et que les hommes politiques l'utilisent souvent pour régler le problème de la dette. Il espère que Milei réussira à galvaniser la confiance dans le pays.

Argentine : le laboratoire libertarien

Vincent Strauss reste optimiste sur le Japon malgré les difficultés démographiques. Il souligne la présence d'entreprises d'ingénieurs performantes dans des secteurs de pointe. Il estime que les actions japonaises sont bon marché malgré la hausse de l'indice et que le yen est sous-évalué. Il anticipe un retour des capitaux japonais au pays et un changement de gouvernance favorable aux actionnaires.

Japon : un miracle économique durable ?

Vincent Strauss décrit la Chine comme un pays paradoxal, fort militairement mais confronté à des défis économiques. Il souligne l'obsession du président Xi pour la puissance chinoise et la nécessité de maintenir la croissance pour satisfaire la population. Il reconnaît la position forte de la Chine dans de nombreuses industries, y compris les industries de pointe. Il recommande d'investir en Chine et dans les pays de la région, comme l'Indonésie et le Vietnam.

Chine : le retour de la superpuissance

Vincent Strauss met en garde contre les risques liés à la liquidité et aux produits synthétiques. Il critique les gérants de fonds qui "retraficotent" leur business model pour augmenter leurs commissions. Il craint que la SEC américaine ne soit plus aussi restrictive qu'elle devrait l'être. Il insiste sur l'importance de la liquidité des investissements et met en garde contre les "portes de sortie cadnassées" sur les marchés.

France : stagnation et opportunités cachées

Vincent Strauss souligne que le marché américain et la tech américaine sont chers, mais que tout n'est pas cher dans les actions. Il conseille de garder du cash pour profiter d'une baisse éventuelle. Il met en garde contre la concentration boursière aux États-Unis et les investissements massifs dans l'IA.

La pensée finale de Vincent Strauss

Vincent Strauss aborde la question de l'immobilier, soulignant qu'il s'agit normalement d'une bonne protection contre l'inflation. Il met en garde contre la baisse de la démographie dans certains pays et l'impact sur la valeur de l'immobilier. Il critique les taxes foncières et les impôts en France, qui réduisent l'attrait de l'investissement immobilier. Il déplore le manque de reconnaissance des entrepreneurs en France et le sentiment qu'ils sont punis lorsqu'ils réussissent.

Chrono Finary

Vincent Strauss partage sa pensée la plus utile, qui est de faire les choses avec passion et d'investir avec des gens qui ont la passion. Il insiste sur l'importance de l'amour du travail bien fait et du bon service. Il conseille de ne pas être obsédé par l'argent, mais de se concentrer sur la qualité du produit ou du service.

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