Bref Résumé
Ce discours met en lumière la récente déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la Foi concernant les écrits de Luisa Piccarreta, les déclarant exempts d'erreurs doctrinales. Il aborde également le péché contre le Saint-Esprit, défini comme attribuer à Satan ce qui vient de Dieu, et encourage ceux qui ont condamné les écrits de Luisa à se relever et à promouvoir la Bonne Nouvelle. L'importance de l'obéissance, illustrée par la vie de Luisa, est soulignée, tout en mettant en garde contre l'obéissance aveugle qui violerait la conscience individuelle.
- Confirmation de l'orthodoxie des écrits de Luisa Piccarreta par le Vatican.
- Définition et mise en garde contre le péché contre le Saint-Esprit.
- Appel à l'humilité et à la soumission aux autorités de l'Église pour les enseignants de la Divine Volonté.
- Explication nuancée de l'obéissance, distinguant l'obéissance aveugle de l'obéissance éclairée par la conscience.
Introduction
Le Père Joseph Yanzi introduit son intervention en mentionnant la célébration du premier samedi et vendredi du mois, et annonce qu'il va consacrer son intervention à une récente déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la Foi concernant les écrits de la servante de Dieu Luisa Piccarreta.
Déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la Foi
Le 3 décembre 2024, le Dicastère pour la Doctrine de la Foi a publié une lettre officielle déclarant qu'en juin 2024, il a accordé son "NOULA OSTA" à la poursuite de la cause de béatification et de canonisation de Luisa Piccarreta. Le dicastère n'a constaté aucune erreur doctrinale dans ses écrits. Le Père Yanzi souligne que cette déclaration contredit les critiques formulées au cours des 30 dernières années par ceux qui prétendaient défendre l'orthodoxie. Il tempère son propos en reconnaissant que ceux qui ont réprimandé les fidèles ont peut-être agi avec de bonnes intentions, mais qu'ils ont été malavisés en se basant sur des interprétations hérétiques.
Le Péché contre le Saint-Esprit
Le Père Yanzi explique que s'ériger en juge des écrits de quelqu'un qui prétend avoir reçu des messages de Dieu, sans connaître la langue originale, sans consulter le magistère et en anticipant la décision magistérielle, constitue un péché contre Dieu et le Saint-Esprit. Il définit le péché contre le Saint-Esprit comme prétendre que ce qui vient de Dieu vient de Satan, citant l'Évangile de Matthieu et les enseignements de Jean-Paul II. Il explique que le Saint-Esprit est essentiel pour la contrition et la conversion, et que rejeter son œuvre conduit à se détacher de la source du pardon.
Encouragement à ceux qui ont Condamné les Écrits de Luisa
Le Père Yanzi encourage ceux qui ont condamné les écrits de Luisa à ne pas désespérer, mais à se relever, à réparer les torts du passé et à promouvoir la Bonne Nouvelle. Il s'adresse aux laïcs qui ont prétendu enseigner les doctrines de Luisa sans autorisation de l'Église, les exhortant à soumettre leurs enseignements aux autorités compétentes et à reconnaître les résultats objectifs de leurs intentions subjectives. Il souligne que tous les prêtres ne sont pas des théologiens qualifiés pour enseigner la théologie.
Prolifération des Écrits de Luisa et l'Importance de la Prudence
Le Père Yanzi cite le document du Dicastère de la Doctrine de la Foi qui souligne la prolifération incontrôlée des écrits de Luisa, souvent traduits et manipulés avec des interprétations hétérodoxes. Il fait référence à un passage de l'œuvre de Luisa où Jésus corrige Pierre pour son zèle excessif, soulignant l'importance de la prudence et de la soumission à la hiérarchie de l'Église dans la promotion de la Divine Volonté. Il critique ceux qui contournent la hiérarchie et publient des traductions imparfaites sans consultation théologique.
Douceur et Autorité Divine
Le Père Yanzi cite un passage où Luisa décrit Jésus chassant les profanateurs du temple avec douceur et autorité divine. Il souligne que le zèle pour promouvoir les écrits de Luisa doit être tempéré par la discrétion, l'équilibre et la tempérance, afin de ne pas ignorer le magistère et de ne pas condamner l'enseignement de l'Église. Il exhorte à suivre l'exemple du Christ, qui n'éteint pas la mèche qui couve et ne brise pas le roseau cassé.
Vertu de l'Obéissance
Le Père Yanzi aborde la vertu de l'obéissance, soulignant que la vie de Luisa a commencé par l'obéissance à son confesseur. Il cite des passages des écrits de Luisa où elle exprime sa répugnance à révéler les secrets de son âme, mais se soumet par obéissance. Il souligne l'importance de demander à Marie la force d'obéir aux enseignements de l'Église, représentée par le confesseur.
Obéissance Aveugle et Discernement
Le Père Yanzi nuance la notion d'obéissance aveugle, expliquant qu'elle a été donnée exclusivement à Luisa en raison de son épreuve unique où son intellect et sa mémoire étaient suspendus. Il partage son expérience personnelle d'une nuit obscure où il a oublié des événements. Il souligne que l'Église n'enseigne pas l'obéissance aveugle dans le sens où l'on renonce à la loi naturelle et aux impératifs de sa conscience. Il cite des documents du Concile Vatican II et de l'encyclique Veritatis Splendor pour affirmer que la conscience reste toujours libre et que l'obéissance ne doit pas violer la loi naturelle.
Conclusion
Le Père Yanzi conclut en remerciant ses auditeurs et en les assurant de ses prières. Il exprime l'espoir qu'ils pourront un jour se tenir la main autour des autels éternels, glorifiant Dieu dans la Divine Volonté.