Bref Résumé
Plusieurs pays européens, dont l'Italie, la Grèce et la Norvège, relancent l'exploration pétrolière pour renforcer leur souveraineté énergétique. Cependant, la viabilité économique de ces projets est incertaine en raison des coûts élevés, et ils suscitent de vives contestations de la part des organisations environnementales.
- Relance de l'exploration pétrolière en Europe pour la souveraineté énergétique.
- Viabilité économique incertaine en raison des coûts de développement élevés.
- Forte opposition des organisations environnementales en raison des risques écologiques.
Relance de l'exploration pétrolière en Europe
Plusieurs pays européens, tels que la Grèce, l'Italie, Chypre, la Croatie et la Pologne, ainsi que le Royaume-Uni et la Norvège, relancent l'exploration pétrolière. La Grèce a accordé des blocs d'exploration offshore, l'Italie une trentaine de permis, et la Pologne a annoncé la découverte d'un gisement de 22 millions de tonnes de pétrole brut. La Norvège, déjà un important producteur, souhaite ouvrir de nouvelles zones d'exploration.
Avantages et enjeux économiques
Les gouvernements européens voient plusieurs avantages dans ces gisements, notamment une plus grande souveraineté énergétique, une réduction des paiements aux régimes autoritaires producteurs et des recettes fiscales grâce à la taxation des productions pétrolières. Cependant, sur le plan économique, les coûts de développement des nouveaux champs de pétrole conventionnel en Europe sont presque deux fois plus élevés qu'en Eurasie ou en Amérique centrale et du Sud, et trois à quatre fois plus élevés qu'au Moyen-Orient, ce qui rend la rentabilité incertaine.
Contestations environnementales
Des organisations de défense de l'environnement comme Greenpeace et le WWF alertent sur les dégâts écologiques potentiels liés à ces projets. Elles se battent pour empêcher certains projets et appellent la Commission européenne à enquêter, compte tenu des risques environnementaux associés à l'exploration et à l'exploitation pétrolière.

