Bref résumé
Cette vidéo explore le concept de non-dualité, soulignant l'immédiateté et la simplicité de l'existence. Les intervenants discutent de l'illusion du "moi" et de la manière dont la reconnaissance de son insignifiance peut conduire à la liberté et à l'amour inconditionnel. Ils soulignent qu'il n'y a pas de chemin à suivre ou de connaissances à acquérir, mais plutôt un démantèlement des idées fausses et une reconnaissance de ce qui est déjà.
- L'illusion du "moi" et sa dissolution.
- L'immédiateté et la simplicité de l'existence.
- L'amour inconditionnel comme réalité fondamentale.
- L'absence de chemin ou de destination dans la non-dualité.
- L'importance de la remise en question des concepts et des croyances.
Introduction et Présentation
Alexis et Tobias présentent l'émission "No Show", une comédie divine que personne ne trouve drôle. Ils invitent les spectateurs à participer à la conversation, à poser des questions et à partager leurs réflexions. L'émission est financée par des dons, et ils demandent aux donateurs de préciser "Tobias et Alexis no show" lors de leurs dons. Ils soulignent que l'émission est une occasion de se réunir et de parler de rien du tout, ce qui est à la fois étrange et joyeux.
La nature de la réalité et l'illusion du "moi"
Tobias explique que l'expérience humaine est souvent caractérisée par un sentiment de séparation, où l'individu se perçoit comme un "moi" distinct du monde extérieur. Cependant, le message de la non-dualité suggère que la réalité naturelle est simplement "ceci", une immédiateté absolue sans signification ni contexte. Il souligne que cette immédiateté est la liberté et l'amour inconditionnel, car rien ne s'oppose à l'apparence simple de tout ce qui est.
L'absence de chemin et la dissolution de la compréhension
Tobias précise que l'émission n'est pas une philosophie ou un corps de connaissances, et que rien de ce qu'ils disent ne peut rapprocher qui que ce soit de la libération. Au contraire, il s'agit d'un "dé-faire" et d'un effondrement de la compréhension basée sur le paradigme selon lequel on peut "obtenir" ou "connaître" l'unité. Il décrit cela comme une "grenade à main ornée de bijoux" qui détruit la linéarité du temps et révèle l'immédiateté intemporelle de ce qui est.
L'immédiateté et la totalité de l'être
Alexis souligne que tout est déjà ouvert et qu'il n'y a pas de place pour la navigation ou la direction. Tobias ajoute qu'il n'y a nulle part où aller ou rester, juste l'être intemporel de "ceci" sans instruction, validation, séparation ou destination. Il insiste sur le fait qu'il n'y a pas de "moi" qui fasse l'expérience de cela, juste l'unité totale qui apparaît comme tout.
Le langage subtil du "moi" et l'anarchie du message
Tobias explique qu'il est facile de s'habituer à parler le langage subtil du "moi", qui est la croyance en la réalité du temps et de l'espace ordonnés autour de soi. Il souligne que ce langage renforce la notion de séparation et le projet fragile de maintenir l'illusion du "moi". Le message de la non-dualité, cependant, ne reconnaît pas le "moi" et ne confirme pas son existence.
La fin du "moi" et la nature illusoire de la continuité
Tobias explique que la fin du "moi" est la réalisation qu'il n'y a jamais eu de "moi". Il souligne que la continuité, avec ses débuts et ses fins, est une illusion. Alexis ajoute qu'il n'y a que "ceci", et que c'est tout ce qu'il y a. Tobias précise qu'il n'y a pas de fin au rêve de continuité, car c'est un rêve de commencements et de fins qui n'a pas de réalité.
La non-actualité du "moi" et la désorientation totale
Tobias met en garde contre le fait de peindre le "moi" avec une plus grande actualité qu'il ne le mérite. Il souligne que ce n'est pas parce qu'ils parlent du "moi" en termes d'illusion que cela en fait une réalité. Alexis ajoute que le "moi" est une illusion de contexte, sans poids ni être. Il souligne que lorsque la réalité, le temps et l'espace disparaissent, il n'y a plus de mesures pour évaluer l'absence du "moi".
La difficulté de se souvenir de l'expérience du "moi"
Alexis demande s'il est difficile de se souvenir de ce qu'était le "moi" après sa disparition. Tobias répond que parler de ce qu'il était autrefois valide la continuité, et il rappelle que l'on parle d'un événement qui ne se produit jamais. Il explique que dans l'illusion de la réalité, il semble y avoir continuité, lieu, conscience et autonomie, mais que ces perceptions ne s'enregistrent pas dans la réalité.
L'absence d'agent et la simplicité de l'être
Tobias souligne que la fusion apparente de toutes les choses séparées est une dissolution illusoire. Alexis ajoute qu'il est indéniablement évident qu'il n'y a jamais eu personne qui ait fait quoi que ce soit, possédé quoi que ce soit ou connu quoi que ce soit. Il souligne que c'est totalement naturel, ordinaire et simple, si simple qu'il est impossible de le voir.
L'illusion de l'autonomie et la tension du "moi"
Alexis souligne qu'il y a une différence apparente entre le sentiment d'autonomie et l'absence d'autonomie. Il explique que dans le rêve du "moi", il semble y avoir un contrôle central qui prend des décisions et effectue des mouvements, mais que c'est absolument irréel. Tobias ajoute que la tension associée au "moi" est due à la méprise de l'organisme psychophysique pour un individu séparé de son environnement.
L'absence de tension physique et la confusion du "moi"
Tobias précise que la tension associée au "moi" n'est pas une tension physique, mais un champ expérientiel psychosomatique de séparation tendue. Alexis souligne qu'il est étrange qu'après des années d'expérience apparente, il n'y ait aucun moyen de comparer cette expérience à ce qui est maintenant. Tobias ajoute que la réponse naturelle à la mention du "moi" serait "quoi ?", car il n'y a aucun sentiment de ce qu'était une vie vécue.
Le désinvestissement des notions et l'immédiateté de l'être
Alexis souligne que l'expérience du "moi" n'est qu'un rêve sans substance ni lien avec la réalité. Tobias ajoute que la réalisation de cela peut être décevante pour le "moi", car ce n'est pas ce qu'il veut. Alexis explique qu'il ne s'agit pas d'obtenir, mais de se défaire des notions. Tobias conclut que le cosmos entier se dépouille du vêtement du "moi".
L'immédiateté de l'être et l'absence de chemin
Tobias insiste sur l'immédiateté de l'être et sur la folie de toute tentative de voyager vers lui ou de suivre un chemin. Il souligne qu'il n'y a pas de compréhension à approfondir, et que ce n'est pas parce qu'il y a une rétention égoïste d'informations. Il cite le Christ pour souligner qu'il n'y a pas d'autorité ici. Il conclut que c'est simplement "ceci", et que rien ne doit être fait.
L'anarchie totale et l'amour inconditionnel
Tobias souligne que tout est anarchie totale, que personne ne dit ou n'entend ces mots, et qu'il n'y a pas de lieu. Il conclut que c'est simplement l'immédiateté inconnaissable de ce qui est, et que c'est bon. Alexis ajoute que c'est l'amour inconditionnel, le foyer et le droit de naissance de chacun.
La réalité du rêve et l'absence de séparation
Tobias répond à un commentaire sur la réalité des rêves, suggérant que le rêve est plus réel que le "moi". Il souligne que tout est spatialement "ceci", que ce soit en rêve, en éveil ou en sommeil. Il insiste sur le fait qu'il n'y a pas de distinction réelle sans séparation, et que l'illusion est que tout tourne autour de quelqu'un.
L'illusion de la distance et la pauvreté de l'orientation
Tobias souligne que la distance est une illusion, car la séparation est une illusion. Il explique que s'il n'y a pas de séparation, il n'y a pas de choses à séparer, et donc pas de choses à distancer. Il conclut que l'absence de distance est l'immédiateté, qui est indescriptible et incompréhensible.
L'abandon à l'amour inconditionnel et l'invitation à l'unité
Tobias explique qu'il y a un abandon total à l'amour inconditionnel, et que rien ne peut s'opposer à l'expression infinie de cet amour. Il souligne que tout est une invitation à s'abandonner à ce rien, et qu'il n'y a aucune possibilité de refuser cette invitation. Il conclut que la vraie nature de la réalité naturelle est l'acceptation totale de l'amour inconditionnel.
La peur et les rituels de protection
Un spectateur demande comment la peur intervient dans la compréhension de la non-dualité. Tobias répond qu'il existe deux types de peur : la peur existentielle de mourir et la peur physiologique du corps pour se protéger du danger. Il suggère que la peur existentielle découle de l'illusion de la séparation et de la nécessité de se relier à des objets pour se sentir réel.
La peur comme énergie et l'incapacité de stratégiser
Tobias suggère que le "moi" et la peur sont deux faces d'une même pièce, et qu'ils sont la même énergie. Il explique que le "moi" est une énergie tournée vers l'avenir qui aime stratégiser pour éviter la peur. Il suggère que l'augmentation de la peur lors de la rencontre avec le message de la non-dualité est due à l'incapacité de stratégiser lorsque le "moi" s'affaiblit.
L'absence de propriété de la peur et l'inclusion de tout
Alexis souligne que la peur n'appartient à personne, et qu'elle n'a aucune relation avec le "moi". Tobias ajoute que la peur et toute autre émotion ou sensation ne sont pas des obstacles. Il explique que la réalité naturelle est inclusive, et que rien n'est un obstacle sans la narration et la contextualisation.
La confusion et l'humilité
Alexis souligne que la confusion peut augmenter à mesure que le message de la non-dualité est entendu, car il y a de moins en moins de personnes pour donner un sens à ce qui se passe. Elle demande ensuite de parler de l'humilité. Tobias répond que l'humilité vient de la réalisation qu'il n'y a jamais eu personne qui ait fait quoi que ce soit, et qu'il n'y a pas besoin qu'il y en ait.
L'insignifiance du "moi" et la révélation
Tobias souligne que l'humilité consiste à voir qu'il n'y a jamais eu personne qui ait fait quoi que ce soit, et qu'il n'y a pas besoin qu'il y en ait. Alexis ajoute qu'il n'y a même pas un sac à main vide, juste rien. Tobias conclut que la révélation est l'insignifiance totale du "moi" illusoire.
La focalisation sur l'absence de personne et la non-dualité
Un spectateur demande si la focalisation sur l'idée qu'il n'y a personne peut parfois gêner le message. Tobias répond que pour une énergie qui a un agenda, absolument. Il explique que la non-dualité n'est pas une destination, mais "ceci" déjà sans destination.
L'absence d'autonomie et la directionnalité de l'absolu
Tobias souligne qu'il n'y a pas d'autonomie à quelque niveau que ce soit, et que personne n'a jamais rien fait de bien ou de mal. Il explique que l'absolu est sans direction, et qu'il peut sembler que cela peut être digéré intellectuellement, mais que cela n'empêche pas de le voir ou de le ressentir énergétiquement.
L'abstraction comme illusion et le vide non polarisé
Tobias répond à un commentaire sur l'abstraction, suggérant que l'abstraction est une illusion. Il explique qu'il n'y a pas de pensées, de corps, de questions ou d'esprits séparés qui soient interconnectés. Il conclut que l'immédiateté est complètement rien, et que c'est tout ce qu'il y a. Alexis ajoute que ce rien n'est pas un trou noir vide, mais un vide non polarisé.
L'absence de réalité et la liberté totale
Tobias souligne qu'il y a un manque de facilité lorsque l'on croit en la réalité viscérale d'une personne séparée. Il explique que c'est le rêve le plus cruel de tous, car il est voué à l'échec. Il conclut qu'en réalité, il n'y a que l'immédiateté totale de l'inconnaissable, et que personne ne sait ce qu'est l'apparence, ce qui la rend totalement libre.
La simplicité de l'être et l'invitation au jardin
Tobias lit un commentaire touchant et souligne que la vie peut être difficile lorsque l'on est profondément investi dans la croyance que l'on est un "moi". Il explique que le message de la non-dualité n'est pas de fournir des outils pour naviguer dans la vie difficile, mais de révéler qu'il n'y a jamais eu de personne qui prenne des décisions complexes ou reçoive des sentiments complexes. Il conclut que c'est une invitation au jardin, un appel à ne plus jouer à des jeux, mais à simplement jouer.
La totalité du jardin et l'amour inconditionnel
Alexis souligne que la totalité du jardin est tout ce qu'il y a, et qu'il n'y a que l'amour inconditionnel qui apparaît comme tout cela.
La distinction entre ici et là et les schémas sociaux
Une spectatrice demande comment maintenir la conscience de la non-dualité lorsqu'elle interagit avec les autres dans la vie quotidienne. Tobias répond que la distinction entre ici et là est une abstraction, et qu'il n'y a pas de "moi" sans un ici et un là. Alexis ajoute que les schémas sociaux habituels peuvent renforcer le sentiment du "moi" lorsqu'on interagit avec les autres.
L'habitude et l'attachement
Tobias souligne que l'habitude joue un rôle important dans la façon dont le "moi" se perçoit. Alexis ajoute que l'attachement est également un facteur. Tobias conclut que ce n'est pas un problème.
L'absence de problème et la non-réalité de l'obstacle
Tobias souligne qu'il n'y a pas de problème absolu, et qu'il n'y a pas d'obstacle. Alexis ajoute que personne n'a la réalité cachée par le "moi".
La non-réalisation de la disparition et l'analogie de l'ampoule
Une spectatrice demande si la disparition du "moi" est énergétique. Tobias répond en utilisant deux métaphores : l'ampoule qui s'éteint et la disparition d'un mal de tête. Il explique que l'absence d'une ampoule allumée ou d'un mal de tête n'est pas un événement, mais l'absence d'un événement.
La libération comme non-événement et la simplicité de l'être
Tobias conclut que la libération est un non-événement, et que c'est tout ce qu'il y a. Il insiste sur la simplicité de l'être, et sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une philosophie complexe à élaborer. Il souligne la simplicité de partager une blague avec des amis, d'avoir un rire, d'être parmi des amis et de discuter, et de ne pas avoir le fardeau de la signification. Il conclut que c'est simplement l'amour inconditionnel.

