Bref Résumé
Cette vidéo explore le don de vivre dans la Divine Volonté à travers les écrits de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta. Le Père Josep Soler aborde la position de l'Église concernant ces écrits, soulignant qu'ils ne contiennent pas d'erreurs doctrinales malgré certaines difficultés grammaticales. Il explique la distinction entre faire la volonté de Dieu et vivre en elle, illustrant comment Dieu désire agir en nous pour nous transformer en hosties et tabernacles vivants.
- La position de l'Église est positive concernant les écrits de Luisa Piccarreta, malgré des difficultés grammaticales.
- Vivre dans la Divine Volonté signifie que Dieu agit en nous, nous transformant en hosties vivantes.
- L'intention est primordiale aux yeux de Dieu, même si l'action ne correspond pas parfaitement à Sa volonté.
Introduction
La vidéo commence par une introduction musicale, présentant le thème de la Divine Volonté et les écrits de Luisa Piccarreta. Le Père Josep Soler guidera les spectateurs dans l'exploration de ce don transformateur.
Position de l'Église sur les écrits de Luisa Piccarreta
Le Père Soler explique que les dicastères pour la Doctrine de la Foi et pour la Cause des Saints ont affirmé que les écrits de Luisa Piccarreta ne contiennent pas d'erreurs doctrinales. Cependant, il reconnaît des difficultés grammaticales dues au dialecte apulien utilisé par Luisa. Il insiste sur l'importance de se concentrer sur la position de l'Église et d'ignorer les critiques. L'Église a accordé l'imprimatur et le nihil obstat à certains écrits, signifiant qu'ils ne contiennent pas d'erreurs de moralité ou de foi. Aucun des écrits de Luisa n'a été condamné par le magistère.
Difficultés d'interprétation et rôle du Magistère
Le Père Soler explique que les difficultés grammaticales peuvent conduire à des interprétations erronées des écrits de Luisa. L'Église a le devoir d'intervenir pour clarifier l'interprétation. Il compare cela à la Bible, qui peut également être critiquée pour une grammaire imparfaite. Il souligne l'importance de l'aide des prêtres pour éviter d'aller à l'encontre de l'enseignement de l'Église. L'archidiocèse de Trani a reconnu les vertus héroïques de Luisa et a soumis cette position au Vatican. Le problème réside dans l'interprétation et l'expression grammaticale de Luisa, qui peuvent être ambiguës et confuses.
Faire la volonté de Dieu vs. Vivre dans la Divine Volonté
Le Père Soler distingue entre faire la volonté de Dieu et vivre en elle. Tous les saints ont fait la volonté de Dieu, mais vivre dans la Divine Volonté est différent. Jésus a expliqué cette distinction à Luisa. Il utilise la définition de la grâce selon l'encyclopédie catholique comme une aide habituelle et distante. En revanche, les actes de Jésus étaient des actes théoandriques, c'est-à-dire divins et humains. Avant le péché originel, les actes d'Adam et Ève étaient également des actes théarchiques, mais cette capacité a été suspendue. Avec cette seconde Pentecôte, Dieu restaure cette capacité, permettant à Dieu d'agir en la nature humaine.
Tabernacles vivants et hosties vivantes
Le Père Soler explique que vivre dans la Divine Volonté signifie se laisser posséder par l'œuvre divine de Dieu, nous transformant en hosties et tabernacles vivants. Cette expression est apparue à la fin du XIXe siècle dans les écrits de plusieurs mystiques. Dieu nous appelle à être des tabernacles vivants, une nouvelle effusion de l'Esprit Saint réservée aux derniers temps. Si la personne reste en état de grâce, Dieu opère en elle constamment.
Intention et action
Le Père Soler souligne que l'intention est primordiale aux yeux de Dieu. Même si l'action ne correspond pas parfaitement à la volonté de Dieu, si l'intention est bonne, ce n'est pas un péché. Il cite le catéchisme et les écrits de Faustina Kowalska pour illustrer ce principe. Il est important de se laisser former par l'Église et de chercher conseil avant d'agir. Dieu accepte ce que nous considérons comme bon et regarde l'intention avec laquelle nous avons commencé.
Volonté humaine et Divine Volonté
Le Père Soler explique que la Divine Volonté ne supprime pas la volonté humaine, mais la rend plus active. Lorsque Dieu a créé Adam et Ève, il a créé une manière pour que leurs pensées, actions et paroles dépendent de l'œuvre divine en eux. La volonté humaine devient alors plus méritoire car elle correspond en tout à la volonté de Dieu. Il distingue entre la connaissance du bien et du mal, expliquant que Satan a trompé Adam et Ève en leur faisant croire qu'ils devaient connaître le mal pour juger par eux-mêmes. Vivre dans la connaissance du bien sans le mal est une libération.
Réponse à l'évêque du Colorado
Le Père Soler partage sa réponse à l'évêque du Colorado, qui a affirmé qu'il y avait des erreurs doctrinales dans les écrits de Luisa. Il corrige l'évêque, soulignant que le magistère a affirmé qu'il n'y a pas d'erreurs doctrinales. Il explique que l'évêque est jeune et manque d'expérience, mais il insiste sur le fait qu'un évêque qui va à l'encontre du magistère ne représente plus la voix de l'Église.
Conclusion
La vidéo se termine par une bénédiction et une récapitulation des principaux points abordés. Le Père Soler réaffirme l'importance de la Divine Volonté et des écrits de Luisa Piccarreta.
